Moorea, découverte de « l’île sœur » de Tahiti

La baie d'Opunohu au nord ouest de Moorea, vue depuis la passe.

Moorea, vous connaissez ? Ces îles, Tahiti, Moorea, Raiatea, sans oublier bien sûr Bora Bora, on les imaginait depuis bien longtemps. Mais sans trop savoir où les placer dans l’archipel, ni leur taille, leur forme, leur particularité. Remédions à cela, maintenant que nous les découvrons petit à petit, avec plein d’émerveillement, comme un rêve qui se réalise !

Alors, Moorea, c’est la petite sœur de Tahiti, située juste à côté, à l’ouest. Elle n’est pas bien grande (62 km de circonférence), ni très peuplée (17816 habitants) mais elle a tant à offrir ! Relief escarpé, pics vertigineux, jungle tropicale, fruits à foison, lagon turquoise, faune sous-marine diversifiée, etc. Tout le monde y trouve son bonheur !

Saviez-vous que Moorea, ce n’est pas le nom d’origine de l’île ? Comme beaucoup d’autres îles polynésiennes, elle avait un autre nom autrefois : Aimeho, « manger en se cachant ». Car des guerriers s’y seraient cachés pour fuir des batailles. Plus tard, un prêtre y a vu un magnifique lézard jaune, qui se dit « mo’o rea », et qui devint l’emblème d’une famille régnant à l’époque (rien à voir donc).

 

Navigation entre Tahiti et Moorea, rarement une partie de plaisir

 

Tahiti – Moorea, c’est 10 milles au plus court, c’est-à-dire de la passe de Papeete à la passe de Vaiare. Autant dire que les deux îles sont proches et qu’on ne peut parler de grande sortie en mer pour les rallier. Mais les canaux entre les îles réservent souvent bien des surprises. On l’a déjà bien expérimenté entre les Petites Antilles ou encore entre les îles des Marquises.

Premier aller nous vers Moorea après être arrivés d’abord sur Tahiti depuis les Tuamotu, au début du mois d’octobre 2019. Nous sortons du lagon de Tahiti par la passe de Papeete sans encombre. Encore protégés par la grande île du vent et des vagues, la première demi-heure se déroule calmement. Jusqu’à ce qu’on se retrouve avec du vent dans le nez et deux houles croisées au milieu du trajet ! C’est à n’y rien comprendre…le vent n’était-il pas censé venir de l’est ?

Obligés de continuer au moteur, on se fait secouer dans tous les sens. Ils sont où les alizés ? Tahiti est donc trop grande, déviant à la fois vent et vagues ? Ça promet pour retraverser avec mes parents, qui viendront nous rejoindre dans quelques semaines. Le retour de Moorea vers Tahiti sera plus clément concernant l’état de la mer, mais toujours avec du vent de face (ce qui paraît plus logique dans ce sens d’ailleurs). Mais peut-on vraiment réussir à sortir les voiles et à naviguer paisiblement dans ce canal ?

Quant à la traversée avec mes parents un peu plus tard, fin octobre, ce ne fut pas une réussite non plus. Il a fallu embarquer rapidement (lien vers Taina), et sortir par la passe de Taapuna près de la marina Taina, pour viser la baie d’Opunohu directement au nord-ouest de Moorea. Pas de temps à perdre sur un séjour fixe entre deux billets d’avion. Mais la fatigue du vol et l’appréhension de la première navigation ont eu raison de nos deux passagers, malades puis endormis.

En fin de compte, aucun de nos trajets entre ces deux îles ne sera parfait, loin de là. Ce sera toujours ou presque sans vent, dans des vagues et de la houle croisée, au moteur, avec parfois quelques instants sous voiles.Heureusement que cette sortie en mer n’est pas très longue : 5h à 5h30 environ. La seule fois où nous aurons un peu de vent (surtout grâce à un grain menaçant passant non loin), ce sera bien plus tard, en mai 2020, lors d’une navigation depuis la baie de Maraa au sud-ouest de Tahiti, pour rejoindre directement le mouillage d’Haapiti, au sud-ouest de Moorea. Donc un trajet un peu plus au sud et moins déventé par la grande île de Tahiti. En revanche, lors de notre retour de ce même séjour à Moorea par le nord, depuis Opunohu jusqu’à la pointe Vénus à Tahiti, les conditions furent exécrables. Face au vent bien sûr, sur une mer pas très grosses mais désorganisée, au moteur, on avait qu’une hâte : arriver !

Trajets entre Moorea et Tahiti sur OpenCPN.
Nos premiers trajets entre l’île de Tahiti et l’île de Moorea.
Trajets entre Tahiti et Moorea, après nos derniers allers et retours entre les deux îles.
Quelques mois plus tard…
Carte OpenCPN de notre trace autour de l'île de Moorea.
Vue OpenCPN de l’île de Moorea.
Vue satellite de nos traces autour de l'île de Moorea.
Vue satellite avec notre trace.

 

Saison des baleines

 

Entre août et début novembre, c’est la saison des baleines en Polynésie française. Parfois même plus tôt : en 2020, les premières observations près de la passe de Taapuna ont été faites au tout début du mois de juin ! Elles remontent des eaux froides de l’Antarctique sur 7000 km, où elles se sont abondamment nourries durant l’été austral. Elles viennent ainsi dans les eaux chaudes en hiver pour se reproduire et attendre que leur petit grandisse avant de repartir vers le sud.

En voyant vidéos et photos sur les réseaux sociaux de baleines à la surface, baleines sous l’eau ou encore sauts de baleine, autant dire qu’on était pressé d’en croiser avec notre voilier ! Elles restent principalement autour de l’île de Moorea, mais on peut en croiser aussi vers Rurutu aux Australes, ou encore jusqu’aux Tuamotu ou vers Bora Bora. Jusqu’ici, nous n’en avions pas aperçu une seule en Polynésie…

La chance tourne enfin ! C’est lors de notre premier passage en voilier devant la baie de Cook, avant de rejoindre celle d’Opunohu un peu plus loin, que nous voyons avec joie deux geysers à la surface. Maman et petit avancent doucement en perçant la surface de l’eau. Les bateaux d’excursion sont également au rendez-vous. On ralentit un peu sans s’approcher (la réglementation est très stricte quand il s’agit de croiser des baleines avec une embarcation), puis elles s’éloignent paisiblement.

Ce ne sera heureusement pas l’unique fois où nous verrons ces impressionnants cétacés ! Pour d’autres aventures à ce sujet, ne manquez pas notre post « Nager avec les baleines à bosse, instant magique !« 

 

La splendide baie d’Opunohu au nord-ouest

 

La vaste et profonde baie d’Opunohu, la seconde au nord de l’île après la baie de Cook, fut notre premier point de chute sur Moorea. La passe dans la barrière de corail y est large et facile à prendre en toute circonstance.

L'entrée de la baie d'Opunohu vue depuis le mont Rotui, à Moorea.
Un peu de hauteur (depuis le mont Rotui) pour un magnifique point de vue sur l’entrée de la baie d’Opunohu.

Cette vallée d’Opunohu, qu’on entraperçoit depuis le bateau et qui s’enfonce profondément, est située dans la caldeira d’effondrement du sommet du volcan qui a vu naître l’île. Autant dire que le lieu est chargé d’histoire ! Autant géologique qu’humaine, puisque c’est ici que le capitaine James Cook (qui a donné son nom à la baie voisine) a mouillé lors son séjour en 1777.

Dis donc, on le suit partout ce capitaine Cook dans le Pacifique ! Ce n’est pas la première fois qu’on en entend parler, bien au contraire. Il y a aussi l’archipel à son nom, les îles Cook, juste à l’est de la Polynésie française, où nous n’avons pas encore été. Ou encore les multiples baies et montagnes nommées en son honneur, en Australie (croisées lors d’un précédent voyage sur la côte est australienne) ou en Nouvelle-Zélande, où nous avons hâte d’aller.

En Atlantique, nous étions sur les traces de Christophe Colomb, aux Canaries, aux Antilles, aux Bahamas, etc. Ici, ce sont d’autres navigateurs tout aussi célèbres qui ont écrit l’Histoire des découvertes du Pacifique Sud. Cook, Bougainville, Wallis… on vous en parle plus ci-dessous !

Mais l’histoire de la Polynésie et de ses îles ne débute pas avec les premiers explorateurs européens, loin de là. Les anciens Polynésiens et leur culture, leur mode de vie, leur habitat, ont tout autant d’importance. On vous en parle plus dans notre post « La vallée d’Opunohu à Moorea : entre fruits exotiques, plantes tropicales et vestiges sacrés«  !

Les monts Rotui, Moua Roa et Tohiea sur l'île de Moorea.
Depuis la passe, on englobe du regard les pics et sommets immenses de l’île, comme le plus grand, le mont Tohiea au fond (1207 m), avec son chapeau de nuage.
Le mont Tohiea dans le fond de la baie d'Opunohu.
Le voici presque sans nuage cette fois-ci ! Avec le mont Mou’a Roa à sa droite, notre préféré:)
La passe de la baie d'Opunohu sur l'île de Moorea.
Et en regardant derrière soi, on voit l’entrée de la passe sur l’océan Pacifique.

Premier mouillage testé dans l’entrée de la grande baie : devant la plage de Ta’ahiamanu. On vire à gauche depuis la passe, en suivant les perches du chenal, puis on installe notre ancre dans 3 m d’eau.

Le mouillage devant la plage publique de Taahiamanu à Moorea.
Les couleurs du lagon, pourtant assez étroit ici autour de Moorea, rivalisent facilement avec celles des atolls des Tuamotu.

Ça semble tranquille par ici, non ? Ne vous y fiez pas, les jets ski et bateaux d’excursion passent sans cesse durant la journée, créant clapot et nuisances sonores. Surtout le week-end, avec en plus des touristes étrangers ou de métropole, les locaux et popa’a qui viennent se faire une jolie petite pause sur Moorea. Eh oui, nous sommes dans des îles beaucoup plus touristiques maintenant, que les calmes atolls des Tuamotu ou les reliefs isolés des Marquises !

L'hôtel Hilton vu depuis les hauteurs du mont Rotui.
Les hôtels de luxe se partagent la côte à intervalle plus ou moins régulier. Ici en contrebas, l’hôtel Hilton Moorea Lagoon Resort & Spa (rien que ça le nom!).

On profite de cet endroit pour retrouver à nouveau des amis. Ici, c’est le voilier Dir Na Dor et son équipage Anna, Lucas et leur chat Dune:) Ils ont décidé de se poser un peu pour renflouer leur caisse de bord. Réceptionniste dans une agence d’excursion pour Anna, promenade sur un petit catamaran à la demi-journée pour Lucas, c’est dans le tourisme qu’on trouve (très) rapidement du travail par ici. On est très content de pouvoir passer quelques moments avec eux !

 

Un peu d’histoire, au temps des grands navigateurs

Et si on repartait un peu dans le passé, pour situer les explorateurs européens dans le temps ?

 

La Polynésie française fut découverte en plusieurs fois. Imaginez en même temps, un territoire aussi vaste que l’Europe, 5 millions de km² d’océan au total (en comptant la zone des 200 milles des eaux nationales), constitué de centaines de minuscules îles et atolls ! Pas facile de tomber dessus par hasard en traversant le vaste océan Pacifique.

Le premier, c’est le Portugais Fernand de Magellan, qui repère l’atoll de Puka Puka dans les Tuamotu en 1521. En 1595, l’Espagnol Alvaro de Mendaña parti du Pérou, découvre l’île de Fatu Hiva aux Marquises – il cherchait alors avoir les îles Salomon. C’est d’ailleurs à ce moment là qu’il renomme l’archipel îles Marquises, auparavant appelé Fenua Enata – la Terre des Hommes – par les Polynésiens.

Viennent ensuite les Néerlandais Jacob Le Maire et Willem Schouten en 1616, qui passent à travers l’archipel des Tuamotu en découvrant plusieurs atolls. Puis, durant un siècle, plus aucun Européen ne naviguera dans ces eaux.

L’Anglais Samuel Wallis arrive pour la première fois sur Tahiti en 1767, il était parti chercher la terra australis incognita, un immense continent imaginé au sud de l’équateur. Il prend alors possession de l’île au nom de l’Angleterre. Mais cela fait déjà plus de 40 ans que Jacob Roggeveen, explorateur Néerlandais qui a découvert l’île de Pâques, est passé à Bora Bora !

Comme quoi, la Polynésie, c’est vraiment une histoire mêlée de multiples explorations, plus d’une dizaine de découvreurs européens de la fin du XVIème siècle au début du XIXème.

En 1768, c’est le Français Louis Antoine de Bougainville qui débarque à Tahiti, sans rien savoir de l’arrivée de Wallis environ huit mois auparavant. Il prend à son tour possession de l’île au nom de la France.

Note : Bougainville décrira ses navigations, impressions et ressentis dans son livre Voyage autour du monde. Je l’ai lu, c’est vraiment un récit passionnant. Le ton est à remettre dans l’époque de son écriture bien sûr. Mais c’est fascinant de suivre son périple autour du monde, à bord de deux bâtiments de bois, sans GPS ni aide d’aucune sorte. Quelle émotion de lire sa première arrivée sur l’île de Tahiti, et l’accueil chaleureux qui en découle avec les anciens Polynésiens !

N’oublions pas enfin l’Anglais James Cook, le plus grand navigateur de ce XVIIIème siècle, qui en trois voyages dans le Pacifique dresse la première carte de l’Océanie. C’est d’ailleurs lui qui a donné son nom à l’archipel de la Société, en hommage à la Royal Society de Londres qui avait financé son premier voyage.

 

Mais pourquoi les archipels sont français alors que les Anglais étaient aussi dans les parages ?

On pourrait croire déjà à une course à la colonisation. Pourtant à cette époque, au XVIIIème siècle, les expéditions se veulent officiellement scientifiques. Les voyages sont organisés pour la découverte elle-même. Les navires embarquent alors naturalistes, cartographes, dessinateurs, astronomes, etc. On espérait bien cependant trouver des ressources rares et précieuses, et les gouvernements recommandaient quand même de prendre possession des nouvelles terres.

Ainsi, l’Océanie et l’Asie se partageaient petit à petit entre notamment les Anglais, les Français, les Néerlandais et les Espagnols. Après leur arrivée sur Tahiti, les Anglais ont commencé à envoyer des missionnaires protestants pour convertir la population dans ces îles et les Français de leur côté des missionnaires catholiques. Mais comme les Anglais étaient aussi accaparés par les vastes territoires de l’Australie et de la Nouvelle Zélande, ils se sont finalement désintéressés de la Polynésie au profit des Français.

C’est en 1842 que les Français commencent à annexer les Marquises. Les îles qui composent la Polynésie française entrent alors progressivement sous le protectorat français, non sans tensions et guerres.

 

 

Un peu de géographie aussi non ?

C’est tellement vaste ici, on s’y perdrait… Déterminons maintenant où se situent ces îles après vous avoir expliqué quand elles avaient été découvertes par les Européens !

 

La Polynésie française, c’est 5 archipels, 118 îles, montagneuses ou atolls, le tout étalé sur une distance de plus de 1200 milles d’est en ouest. Sa position exacte : quasiment au milieu de l’océan Pacifique, le plus grand de notre planète, entre 7° et 27° de latitude sud et entre 134° et 154° de longitude ouest.

Carte de la Polynésie française, vaste comme l'Europe.
Carte de la Polynésie française, source Tahiti Tourisme.

A l’est, on trouve d’abord les Marquises, principal point de chute pour les arrivées de bateaux depuis la transpacifique. 13 îles authentiques, autonomes et isolées, où 6 sont habitées (les 6 que nous avons faites).

Carte de l'archipel des îles Marquises.
Carte des Marquises, source Tahiti Tourisme.
Carte des Marquises, sur OpenCPN, avec nos traces.
Vue OpenCPN de l’archipel des Marquises, avec nos traces.

A leur sud, il y a les Gambier (qui prolonge en fait l’archipel des Tuamotu). 8 îles hautes englobées dans un vaste lagon et un atoll à part. Le berceau de la culture de la perle de Tahiti, le second point d’arrivée pour les plaisanciers qui traversent l’océan Pacifique. Nous n’irons sans doute pas cette fois-ci, mais lors d’un prochain voyage pourquoi pas ?

Au centre, les Tuamotuce qui signifie les « îles nombreuses » en paumotu, la langue locale. 76 atolls, rien que ça ! Nous en avons fait 6 avec notre voilier, tous n’étant de toute manière pas praticable. En effet, certains ont une passe trop petite pour y entrer, voire pas de passe du tout.

Carte des îles Tuamotu Gambier.
Carte des îles Tuamotu-Gambier, source Tahiti Tourisme.
Carte des Tuamotu avec nos traces sur OpenCPN.
Vue OpenCPN de l’archipel des Tuamotu avec nos traces.

Au sud, on trouve sur une vaste distance les 6 îles des Australes. Hors de la zone tropicale, elles sont soumises à un climat plus frais. Elles sont peu fréquentées encore par les touristes et les voiliers.

Enfin, à l’ouest, on trouve l’archipel des Îles de la Société, 9 îles hautes et 5 atolls. D’un côté, les Îles du Vent, avec Moorea, Tahiti, Mehetia (inhabitée et accès réglementé), Maiao et un atoll Tetiaroa. Les 3/4 de la population globale de Polynésie française se regroupent ici. Tahiti à elle-seule représente plus du quart des terres émergées de Polynésie française ! Elle comporte également la capitale, l’aéroport international, le port principal, l’université, un centre hospitalier, des services administratifs et industriels, etc.

La partie occidentale constitue les Îles Sous le Vent, avec d’est en ouest, les îles hautes de Huahine, Taha’a et Raiatea (ces deux-là partagent le même lagon), ensuite Bora Bora (la plus connue, vous vous en doutez bien) et Maupiti. On y trouve enfin également 4 atolls : Tupai, Maupihaa (aussi appelé Mopelia), Motu One (aussi appelé Bellingshausen) et Manuae (aussi appelé Scilly).

Carte des îles de la Société en Polynésie française.
Carte de l’archipel de la Société, source Tahiti Tourisme.
Vue OpenCPN de nos traces dans l'archipel de la Société.
Vue OpenCPN de l’archipel de la Société avec nos traces.

Il y en a des lieux à explorer donc, même de nos jours, en tant que plaisanciers amateurs:) On ne se lasse pas de découvrir au fur et à mesure ces archipels et ces îles, qui ont tous un charme et un attrait différent. Après deux mois aux Marquises, quatre aux Tuamotu, on profite à fond des Îles de la Société. Heureusement, les distances se rapprochent ici entre les îles, nous permettant de faire d’agréables allers et retours.

Ne manquez pas nos posts sur les très belles randonnées de l’île, les activités sur (et sous) l’eau du lagon et bien sûr notre rencontre magique avec des baleines !

3 commentaires

  1. Bravo à vous 2
    Vous êtes nos aventuriers virtuels
    On adore suivre vos posts ça nous permet de nous évader depuis notre bureau !
    Merci à vous de nous avoir transmis ce virus d exploration à travers le monde
    Bon vent à vous et surtout bonne continuation
    On attends la suite ;-))

  2. merci pour vos post … on a hate d’y aller nous aussi en bateau… dans 3 ans on y sera peut etre:)

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