Note : Nous avons choisi de naviguer aux Bahamas pendant tout le mois de juin 2018. Sachant que nous étions au début de la saison cyclonique, les dates officielles étant du 1er juin au 30 novembre. On ne recommande pas de rester dans la zone à risques pendant cette période bien évidemment. Mais juste dire, par rapport à notre expérience personnelle, que nous n’avons pas rencontré de soucis particuliers niveau météo pendant ce mois de juin (pas de cyclone ni tempête aux Bahamas). Nous avons quand même fait face ensuite à de nombreux orages plutôt menaçants lors de notre navigation entre les Bahamas et le Guatemala (fin juin / début juillet)…
Nous partons de Mayaguana vers 17h, par la passe de l’est, celle où nous sommes entrés dans le lagon. On déploie rapidement les voiles en ciseaux et c’est parti pour une belle navigation de nuit, sous la pleine lune. Notre idée est d’atteindre l’île suivante à l’ouest : Crooked Island. Plus une bande de terre en arc de cercle qu’une île d’ailleurs, encerclant d’après nos cartes un immense lagon navigable, une eau à perte de vue d’environ 3 m de profondeur.
Après une navigation plutôt tranquille, cette fois-ci plus épargnée par les vagues, nous longeons Crooked Island à l’aurore. Nous prenons rapidement la décision de continuer notre route, le paysage désertique étant peu attrayant, pas de plage mais des cailloux et des arbustes. Il nous faudrait mouiller en plus trop loin du rivage, dans un clapot soutenu…
Prochaine île sur la carte, plus au nord, Long Island. Encore une soixantaine de milles devant nous, nous pensons y arriver en fin d’après-midi.
Note : Les îles du sud des Bahamas, au sud des Exumas, sont réputées pour être quasiment inhabitées, c’est ce qui peut faire leur charme. Mais pour nos deux premiers essais, c’est surtout le clapot bien prononcé qui nous a vraiment découragé, ces petites vagues rendant la nuit inconfortable. On espère se trouver un endroit bien calme, peu importe que l’île soit déserte ou non, ça c’est plutôt sympa de jouer aux Robinson Crusoé !
Arrivée sur la côte est de l’île de Long Island
C’est donc après 24 h au total de navigation depuis Mayaguana que nous arrivons en vue de Long Island, qui porte bien son nom. L’île mesure en effet 130 km de long pour seulement 6 km de large ! Heureusement que nous avons téléchargé l’application Navionics sur mon smartphone et que nous avons accès gratuitement aux cartes pendant 15 jours ! Car OpenCPN n’est pas assez précis dans la région.
Suivre l’application nous a donc permis de tester un mouillage à peu près au milieu de la côte est. Sans Navionics, nous n’aurions eu aucune donnée de profondeur. Nous sommes donc capable d’entrer dans la passe de Little Harbour, joli mouillage protégé derrière quelques îlots.
Enfin, nous trouvons du calme, pas une ride sur l’eau une fois entrés. Deux voiliers sont mouillés là mais ils repartiront le lendemain et nous laisseront seuls pendant deux jours. Damien aura le temps de demander à l’un d’eux, des Américains, quelques infos sur les mouillages et profondeurs des Bahamas. Les deux retraités, super gentils, nous laisseront photographier leurs cartes papiers et comme ils descendent au sud, ils nous donneront même leur livre-guide nautique des Exumas !:) Il nous sera bien utile, merci à ce soutien entre marins, nous n’aurons plus besoin de songer à acheter des cartes dans la prochaine ville rencontrée.
Note : Il s’agit du livre « The Exuma Guide – A cruising guide to the Exumas Cays » de Stephen J. Pavlidis.
La vie s’écoule donc paisiblement au mouillage, pas grand-chose à faire mais nous profitons de ce calme ambiant après ces quelques jours de navigation, entre repos, jeux de société, séries et activités diverses pour profiter des lieux.
Face à face avec un barracuda
Les petites vagues qui déferlent dans la passe attirent l’œil de Damien, désireux de tester notre planche de surf ! Nous filons donc mouiller notre annexe au milieu de l’eau, lui partant sur la planche, moi nageant dans les remous. Malheureusement, les vagues sont trop faibles pour que Damien puisse s’entraîner à quoi que ce soit…
Nous revenons vers l’annexe tranquillement à la nage quand soudain, je m’immobilise. Un énorme barracuda, d’un bon mètre de long, se trouve entre deux eaux, entre Damien et moi. Je m’arrête net, Damien lui continue sans l’avoir vu. Bon, respirons, tous ceux que nous avons croisé sous l’eau jusqu’ici ne nous ont jamais embêté… Sauf que celui-là est un peu plus audacieux, il se tourne vers moi et commence nonchalamment à nager dans ma direction ! Oula, pas cool ça ! Je fais demi-tour et nage quelques mètres dans la direction opposée à l’annexe. Je surveille en me retournant, mince, il me suit toujours !!
D’habitude, ils ne nous ont jamais suivi, comme aux BVI, même quand nous étions rentrés dans leur territoire. Je palme alors un peu plus vite, quelques mètres encore, je me retourne et dans la pénombre de l’eau, je peux voir le corps du poisson onduler doucement et sûrement toujours dans ma direction. Là, je panique, je hurle vers Damien, qui ne comprend pas de loin, et je nage à toute vitesse vers l’annexe !! Je crois que je n’ai jamais nagé aussi vite… A peine arrivée à l’annexe, je crie à Damien de m’aider à remonter, palmes encore aux pieds. Je peine à retrouver mon souffle, encore paniquée, Damien rigole et se met quand même à l’eau pour aller voir des poissons à son tour. Moi, hors de question que je remette un orteil dans l’eau ! Damien me confirme que le barracuda est désormais bien sous l’annexe ! La bête m’aura coursée sur plusieurs dizaines de mètres quand même…
Bon, plus de peur que de mal… Je n’arrêterais pas les baignades pour autant. Apparemment, les barracudas n’attaquent pas les hommes, ils sont juste curieux de ce qui envahi leur territoire. Mais il ne faut pas les embêter non plus, ni faire de la chasse sous-marine trop près d’eux. En même temps, qui a envie de s’approcher de ces poissons, il faut avouer qu’ils font peur et qu’ils ne sont pas beaux à voir avec leurs gros yeux et leur mâchoire pleine de dents ! En plus, ils ne sont même pas bons à manger à cause de la ciguaterra…
Info Mouillage : Little Harbour sur Long Island
Accès : L’entrée dans la baie est peu visible du large, elle est fermée par plusieurs îlots et haut- fonds. Il faut emprunter la passe du sud et serrer à droite en rentrant (au nord donc). Le sud de cette passe est un haut-fond, les vagues déferlent dessus. S’il y a trop de houle, il peut être dangereux de rentrer dans le mouillage. D’ailleurs, s’il est prévu que la houle monte une fois que l’on est dedans, on peut même se retrouver bloqué à l’intérieur ! Ce ne fut pas notre cas car nous étions au début d’une période de pétole de quelques jours.
La profondeur dans la passe est de 3 ou 4 m. Nous avons fait confiance à la cartographie de Navionics sur ce coup-là (elle s’est révélé très précise) car mes CM93 n’avez pas d’informations sur cette zone.
Le mouillage : On peut mouiller où l’on veut dans le lagon, il y a beaucoup de place mais le meilleur mouillage reste au sud. On a mouillé dans 5 m d’eau, dans de l’herbe. Le sable non loin nous donnait envie pour poser l’ancre mais le fond remonte trop vite à moins de 1,5 m. Nous avons même effleuré le sable à un moment avec notre quille… Le mouillage est très calme une fois à l’intérieur, protégé de la houle du large.
A terre : Il n’y a rien a faire de spécial à terre, la végétation sèche et drue empêche les promenades après les plages. Les plages sont malheureusement jonchées de détritus venant du large et s’engouffrant dans la passe…
Ressenti : Mouillage désert, nous étions seuls ! On a passé quelques jours très calmes ici. Suivant les conditions, la passe de l’entrée peut devenir un spot de surf (j’ai essayé mais les vagues n’était pas très puissantes à ce moment-là). Plein de poissons dont des énormes perroquets à voir en snorkeling près de la passe. Attention aussi aux barracudas ;).
Clarence Town, où comment s’habituer aux endroits désertiques
Nous décidons de lever l’ancre au bout de deux jours, bien que nous aimons le calme de Little Harbour mais nous sommes trop curieux de voir la suite ! Prochain arrêt : la ville de Clarence Town au nord, en fait la capitale de Long Island. Après un court trajet principalement au moteur, le vent ayant bien faibli ces jours-ci, nous arrivons dans une baie très vaste. On craque pour la plage et les beaux cocotiers qui s’y dressent à l’est et on jette l’ancre non loin du rivage. Nous profiterons d’ailleurs de ces cocotiers pour récupérer quelques noix de coco fraîches, ça faisait longtemps !
Il est temps de retrouver un peu de civilisation. On file visiter la ville de Clarence Town, ou pour être honnête le (minuscule) village. Eh bien, ce n’est pas plus animé qu’à Mayaguana ! Bien que nous sommes en semaine, nous ne croisons personne… Enfin si, pas mal d’énormes pick-ups (importés des USA vu la taille des voitures!) qui vont et viennent, les conducteurs nous saluant toujours d’un signe de la main. Les Bahaméens sont pour l’instant très accueillants !
La petite marina, nommée Flying Fish Marina, accueille quelques bateaux de pêche au gros, activité très prisée des Américains en vacances. Le bâtiment principal propose les commodités habituelles (bar-restaurant, supérette, mini-shipchandler). Seulement, tout ferme en cette fin d’après-midi, nous ne pourrons nous réapprovisionner. Dommage, les vivres fraîches commencent à manquer sur Manwë ! On marche ensuite dans les rues de Clarence Town, tout semble bien mort… L’unique intérêt est d’approcher les deux églises pour admirer leur architecture. On ne peut nier que les maisons ont un certain charme, toutes colorées et vraiment jolies à regarder. Mais cette absence de vie rend le paysage assez morne…
Retour à la marina, notre quête de wifi prend fin quand on nous annonce que c’est réservé aux clients. Damien aperçoit un pêcheur vider ses poissons, il s’approche sur le ponton pour lui demander quelques conseils de pêche. Notre œil est alors attiré par des remous dans l’eau du port… ah mais qu’est-ce que c’est que ça !! Des requins !! Et pas des petits, non non, des vrais requins nourrices de plus de 2 m de long ! On savait qu’il y en avait aux Bahamas mais on ne s’attendait pas à en voir si rapidement.
Le pêcheur jette ses restes de poisson à l’eau, évidemment, les requins se font un plaisir de tout dévorer à chaque fois, dans une grande gerbe d’eau. C’est à celui qui en aura le plus ! C’est vraiment super impressionnant ! Les pontons ne sont pas sécurisés du tout, seul un petit panneau indique de ne pas de baigner. Tiens donc, comme si on avait envie ! Nourris en permanence, si un homme tombe à ce moment-là, il doit se faire bien croquer par ces requins voraces…
Je ne suis plus trop rassurée par la baignade en général aux Bahamas, dis donc, entre les barracudas et les requins… Bon, il faut relativiser, ils sont à cet endroit parce qu’ils sont nourris. Pas au milieu de la baie, sur du sable. D’ailleurs, ils sont en fait inoffensifs pour l’homme.
Nous ne sommes pas plus épargnés par la faune locale de retour sur notre voilier. Cette fois-ci, ce ne sont plus les poissons mais les insectes qui deviennent envahissants !! L’absence de vent et les marais sur l’île n’arrangent rien, les petites bêtes se sont invitées à bord. C’est très rare, nous sommes souvent bien protégés au mouillage. Moucherons, moustiques et surtout les fameuses puces de sable, ces minuscules bêtes noires à peine visible qui vous mordent, auront raison de notre humeur…
Magnifique coucher de soleil sur la baie de Clarence Town…
Info mouillage : Clarence Town
Accès : L’entrée dans la baie de Clarence Town se fait par le nord, en prenant garde au haut-fond près de la pointe. L’accès n’est pas compliqué en suivant ses cartes.
Le mouillage : Plusieurs zones de mouillage sont possibles. Le plus simple est entre la petite marina et la pointe de sable de Sandy Beach, surmontée de quelques cocotiers. Nous avons mouillé devant celle-ci dans 5 m d’eau, dans du sable.
A terre : On peut amarrer son annexe sur un des pontons au fond près d’échelles. Il y a une petite marina avec un petit peu de matériel nautique a vendre et quelques denrées. Elle accueille aussi un bar-restaurant (le wifi n’est malheureusement disponible que pour les clients de la marina). Sinon il n’y a pas grand-chose à faire dans le village à part aller voir ses deux belles églises.
Ressenti : Mouillage vaste et désert, 3 bateaux seulement répartis dans la baie ! Tout était très calme quand nous y somme passés. Pour cause, il n’y avait plus de vent du tout ! Les moustiques et les puces de sable en ont donc profité pour nous attaquer même sur le bateau…
Nord de Long Island, sur les pas de Christophe Colomb
Nous prolongeons ensuite notre route vers le nord. Comme le vent est toujours absent, il faut prendre la difficile décision de parcourir une quarantaine de milles au moteur, ce que Damien déteste… Mais je n’ai aucune envie de repasser une nuit en compagnie des moustiques.
Pas un souffle d’air sur l’eau…
Nous arrivons ainsi dans Calabash Bay en fin d’après-midi, au nord de l’île. Apparemment, ce serait l’une des étapes de Christophe Colomb lors de ses navigations dans le Nouveau-Monde ! Certaines sources indiquent que c’est son deuxième stop lors de son premier voyage en 1492 (après l’île de San Salvador, à l’est des Bahamas), d’autres un simple arrêt lors de son troisième périple. Dans tous les cas, on le suit, ce brave Christophe, depuis notre visite de sa maison à Las Palmas aux Canaries !
Note : Nous serons encore une fois quasiment seul dans cette grande baie. Quelques yachts s’agglutineront au sud-ouest, loin de nous. Nous serons rejoint par la suite par deux catamarans mais le mouillage est tellement vaste qu’il est impossible de se gêner !
Notre première journée sur place sera bien grise. En ce qui concerne la météo ! Un orage gronde au loin, sur les Exumas. C’est évidemment le moment où je choisis d’aller faire du paddle ! Ben oui, il n’y a aucune ride à la surface de l’eau et pas de vent, c’est facile ! Seulement, les éclairs à l’horizon, le tonnerre et les nuages noirs qui s’approchent me font bien vite regretter ma sortie. Je rame alors le plus vite possible pour rentrer au bateau. Seule au milieu de l’eau, sur une planche de paddle avec une grande rame, autant dire que la foudre me trouverait bien attirante !
De retour à bord, Damien me dit que c’est Manwë qui prendrait, seul avec son mât au milieu du mouillage. Qu’il n’y a rien à faire, que de toute manière, ça grillerait l’électronique. Rassurant… On débranche le maximum, on coupe les batteries, ça ne changerait sans doute pas grand-chose. Comme si ça ne suffisait pas, on distingue maintenant une trombe à l’horizon !! Heureusement, elle ne peut pas venir dans notre direction, vu le sens du vent qui monte petit à petit. Quant à l’orage, il finira par se calmer, seule la pluie nous tombera dessus. Ouf !
Pas rassurant, non?
Beach Resort sur plage de sable blanc
Le lendemain, le bel hôtel immaculé sur la plage, nommé Cape Santa Maria Beach Resort, nous attire. Surtout pour notre recherche de wifi. Alors on tente notre chance. Toutes les terrasses sont protégées par des moustiquaires, on comprend vite pourquoi. A la nuit tombée, c’est invivable à terre ! Heureusement, la brise revenue permet de nous épargner ces petits monstres à bord de Manwë.
Le personnel de l’hôtel est très sympathique, le responsable vient d’ailleurs nous souhaiter la bienvenue à notre table, visiblement content d’accueillir de nouveaux clients en plus de ses hôtes. On peut donc utiliser le wifi, plutôt puissant à terre, en terrasse d’abord puis le lendemain, sur la plage directement sur les transats!:)
Note : On a même déplacé Manwë plus plus près de la plage pour capter ensuite le wifi à bord. Ça fonctionnait moins bien qu’à terre mais on le recevait quand même ! Que demander de plus?;)
Faune sous-marine un peu hostile…
Je voulais juste me baigner depuis le bateau, alors je pique une tête, masque et palmes à la main, dans l’eau cristalline à 31°C. Comment résister à cette température? Sauf qu’évidemment, quand je mets mon masque, qu’est-ce que je vois sous la coque, à quelques mètres ? Un barracuda ! Ça en devient lassant…
Je grimpe aussitôt sur le paddle mais j’en lâche mes palmes. Il n’y a que 2,5 m de fond mais hors de question de replonger ! Bon, c’est cruel mais Damien tente donc d’attraper le monstre avec divers leurres et ses cannes à pêches. Rien n’y fait, il suit nos proies de plastique, mais ne mord pas. Nous n’avons pas envie de le tirer au harpon, ça risquerait d’attirer des requins… On patiente un peu et Damien se sacrifie, il saute le plus vite possible à l’eau, récupère les palmes et remonte à bord en une fraction de seconde. Il a beau dire que le barracuda n’attaque pas l’homme, je l’ai rarement vu se dépêcher autant !
Une dernière visite en annexe dans le lagon tout proche et nous aurons terminé nos activités sur Long Island. Pour anecdote, nous viendrons à la rescousse dans ce lagon à un couple de Bahaméens dont le moteur est en panne sur leur petit bateau. Nous les tracterons (à vitesse très réduite avec notre 6 CV) jusqu’à un ponton plus loin dans les bras de mer dans la mangrove. Ça s’enfonce drôlement loin là-dedans d’ailleurs ! Et ça ne donne pas envie de mettre un pied dans l’eau, pourtant très peu profonde. Les requins rôdent, nous avons aperçu plusieurs ombres autour de nous…
Info mouillage : Calabash Bay
Accès : L’entrée dans la baie se fait par des passes entre les hauts-fond. Nous somme passés par la plus au nord, proche de la pointe, par 2,5 m d’eau. Avec une bonne visibilité, il n’y a pas de problème. Nous avons fait là-encore confiance à la cartographie de Navionics. A la sortie, nous avons pris la passe proche de la pointe sud-ouest, qui ne pose aucun souci particulier.
Le mouillage : C’est une vaste zone de sable de 1 à 4 m surmontée d’eau couleur turquoise et émeraude. Il faut bien suivre sa carte quand on navigue dessus à la rechercher d’un point où jeter l’ancre mais globalement, on peut mouiller quasiment partout.
A terre : Cape Santa Maria Beach Resort pratique pour le wifi, qu’on peut même capter depuis le mouillage. Balade possible dans les méandres de la mangrove proche en annexe, pas grand-chose à y voir mais c’est sympa.
Ressenti : Très tranquille, en cette période (et c’est peut-être le cas tout le temps), nous étions presque seuls. L’eau est transparente, pas beaucoup de poissons, hormis comme toujours des barracudas.
Prochaine étape après cette île quasi déserte du sud des Bahamas, l’archipel des Exumas ! On a hâte, cette succession d’îlots, situés entre le banc des Bahamas à fleur d’eau et l’océan Atlantique, offre plein de belles promesses…
génial de vous lire.
nous étions aux mêmes endroits l’année dernière… sauf que aucun problèmes avec les barracudas ou les requins avec qui nous cohabitions.
Bonne suite,
Pascale & Éric
http://www.zevoyage.e-monsite.com
Merci beaucoup ! Oh pas trop de problèmes en soi non plus, juste qu’il fallait s’habituer 🙂 ça ne nous a pas empêché de nous baigner bien au contraire !