Chichén Itzá, au pied de la majestueuse pyramide de Kukulkán

Heureux devant la pyramide principale de Chichén Itzá au Mexique.

Chichén Itzá, l’une des sept nouvelles merveilles du monde ! C’était un de mes rêves d’enfance d’aller admirer la pyramide si emblématique de Kukulkán (et la plupart des ruines mayas d’ailleurs…). On a donc été visiter, après un peu d’hésitation quand même, ce site archéologique parmi les plus connus (et fréquentés) du Mexique !

Il faut avouer que, oui, on n’était pas si sûr de nous sur cette étape. On avait entendu quelques avis négatifs sur Chichén Itzá. Trop de monde, trop surfait, pas assez authentique, etc. Beaucoup d’autres touristes nous avaient dit que d’autres sites moins fréquentés étaient tout aussi voire plus intéressants, comme Ek’ Balam ou Calakmul.

Mais il faut bien faire des choix ! Nous n’avions ni le temps ni les moyens de tout visiter. Et puis, bon les temples et les ruines, c’est sympa mais au bout d’un moment, les vieilles pierres, on en a quand même un peu marre aussi… En termes de site maya, on avait déjà visité les cités de Tikal au Guatemala et de Palenque à l’ouest de la péninsule du Yucatán. Deux endroits magnifiques, perdus au milieu de la jungle environnante.

Finalement, après réflexion (le site hyper touristique mais incontournable ou plutôt des ruines plus intimes et cachées ?), j’avais vraiment trop envie d’aller voir Chichén Itzá ! J’aurais tellement regretté de ne pas l’avoir fait. On donc validé cette option et dirigé nos pas au sud de Valladolid. Et on n’a pas été déçu ! Au moins, on en laisse d’autres derrière nous à voir si jamais on revient un jour ! 😉

 

Arrivée à l’ouverture des ruines

 

Pas le choix, si on veut profiter des lieux, il faut s’y rendre tôt le matin. Le site de Chichén Itzá ouvre à 8h. On cherche donc à arriver le plus tôt possible, pour être épargné par la foule. Surtout, je suis plutôt exigeante, je l’avoue, je veux absolument ma photo avec la pyramide principale, Kukulkán, sans personne dessus 😊

 

Comment on est arrivé à Chichén Itzá depuis Valladolid ?

On est monté dans un « collectivo » (un mini-bus collectif), sur la Calle 39 non loin de l’agence de bus ADO. Il est parti pour les ruines à 7h du matin, après avoir attendu de remplir son van.
Tarif : 35 pesos par personne.

 

Entrée sur les ruines de Chichén Itzá

On paye son ticket, soit 254 pesos par personne, au guichet à l’entrée du site, après le parking. Quelques boutiques, WC et restaurants sont présents avant d’accéder par des tourniquets au parc.

En fait, si vous voulez le détail, le billet d’entrée comprend ces deux tarifs ci-dessous. Mais on paye tout en une seule fois à la caisse.

 

Une fois sur place, notre collectivo prend la file de gauche et dépasse la rangée des voitures de particuliers qui attendent l’ouverture des grilles. Notre chauffeur nous dépose donc quelques mètres plus loin, les premiers sur le parking ! Wahou on est les premiers dans la queue pour payer notre ticket ! Je trépigne d’impatience, j’y crois à peine. Aussitôt nos billets d’entrée en poche, je marche (enfin je cours presque) vers THE pyramide, enfin, la voilà !

La majestueuse pyramide de Kukulkan dans le site de Chichén Itzá au Mexique.

Kukulkan, aussi appelée El Castillo, dans toute sa splendeur. Elle impose ses lignes parfaites qui s’élèvent vers le ciel, trônant fièrement sur une immense place d’herbe coupée. Rien à voir avec l’architecture de la cité de Tikal ni avec celle de Palenque. Ici le site a été bâti par une civilisation maya-toltèque qui se reflète dans le style de construction.

El Castillo, la pyramide si emblématique de Chichén Itzá au Mexique.
Le temple est en l’honneur du dieu Serpent à Plumes Kukulkán et symbolise le calendrier maya.

On mitraille, on prend en photo la pyramide sous toutes ses coutures. C’est un moment que je ne suis pas près d’oublier ! Elle n’est pas aussi haute que certaines voisines dans le Yucatán ou même à Tikal mais elle est l’une des mieux conservées et restaurées.

Damien devant la pyramide de Kukulkan au Mexique.

On se posera plusieurs fois non loin, juste à l’admirer, mais plus tard. Car il n’y a pas qu’une seule pyramide ici, loin de là, le parc est grand et les différentes ruines sont toutes agréables et intéressantes à voir !

Note : Placez-vous au pied de l’escalier dans l’alignement nord-nord-est de Kukulkán, à une dizaine de mètres environ. Applaudissez fort dans vos mains, l’écho qui retentit alors ressemble au cri ou au battement d’ailes d’un Quetzal, l’oiseau sacré des Mayas !

 

On poursuit notre visite encore bien tranquille, sans la foule des premiers cars de touristes qui débarquent vers 9h30. Nous ne sommes pas les seuls mais on ne se marche pas dessus. Les premiers visiteurs comme nous, déambulent en silence parmi les pierres, le charme est intact face à cet héritage laissé par cette remarquable civilisation précolombienne.

Jolies colonnes de pierre devant un des temples de Chichén Itzá.

On aperçoit juste au détour de sentiers les vendeurs de souvenirs qui commencent à installer leurs stands, rentrés à la même heure que nous. Passé 10h du matin, ça deviendra un véritable parc d’attraction par ici, une foire même ! Entre les centaines de locaux et d’étrangers se bousculant dans les allées, les vendeurs hélant sans cesse pour leurs babioles mayas ou leurs tee-shirts, ajouté à la chaleur ambiante qui monte de plus en plus ! On a tellement bien fait de se lever tôt…

Petite pause devant la magnifique pyramide de Chichén Itza.
Il commence à faire bien chaud en fin de matinée, on crame au soleil !
Visite du terrain du Jeu de Pelote, sur le site maya de Chichén Itza.
Le Jeu de Pelote : un terrain qu’on retrouve dans la plupart des ruines mayas. Jeu de balle assez rituel et sordide, les adversaires s’affrontaient sans doute jusqu’à la mort et des sacrifices auraient eu lieu en plus.

On visite les ruines un peu au hasard, au gré des panneaux indicatifs. On n’a pas pris de guide, c’était assez cher à Chichén Itzá et on avait envie de le faire par nous-mêmes. On peut facilement repérer qu’il existe une partie sud et une partie nord qui diffère par leur architecture. Au nord, le « Nouveau Chichén » adoré par les serviteurs du Serpent à Plumes Kukulkán. Au sud, le « Vieux Chichén » et ses fidèles du dieu de la Pluie (au gros nez), Chaac.

Chaac, le dieu de la Pluie sculpté à Chichén Itza.
Le dieu Chaac, le dieu de la Pluie et de l’Eau. On ne peut pas le manquer avec son visage de monstre et son énorme nez en forme de trompe !

On comprend aussi que s’il y a eu une ville maya à cet endroit, c’est lié à la présence des nombreux cénotes dans les environs ! Le nom même de la cité en découle : « Chi » pour bouche et « Chén » pour puits. Itzá, « sorcier de l’eau » correspondrait au nom des autochtones vivant là à l’époque.

Notre dernière étape se fera d’ailleurs par le plus grand des cénotes, au bout d’un long chemin ombragé (et bordé de stands de souvenirs). Ce cénote sacré fait 30 m de profondeur pour 65 m de circonférence !

Ça y est, nous avons terminé ! Un peu épuisés mais ravis. Nous avons arpenté les ruines à notre rythme, environ 3 heures pour en faire le tour.

Dans notre programme, on vise encore les ruines de Tulum, en ce qui concerne la culture maya. Mais il nous reste tout plein d’autres lieux à découvrir, notamment de nombreux cénotes autour de Valladolid, ainsi que la belle lagune de Bacalar au sud-est.

 

Comment on est revenu à Valladolid depuis Chichén Itzá ?

Notre collectivo à l’aller nous avait désigné un endroit au bout du parking pour attendre à la fois les collectivo retour ou les bus publics. Car c’est un vrai défilé toute la journée de cars privés énormes et de voitures de particuliers, difficile de s’y retrouver.

Sous notre arbre à un bout du parking, on a attendu une vingtaine de minutes pour monter dans un bus public Oriente vers 11h30, direction Valladolid (on peut prendre son ticket dans le bus).

On en a profité pour lui demander de nous déposer (c’est un arrêt sur la route) devant le cénote Ik Kil. On vous en parle dans notre prochain article !

Tarif bus public de Chichén Itzá à cénote Ik Kil : 20 pesos par personne (précisez avant de prendre votre billet que vous descendrez à Ik Kil).

 

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2 commentaires

  1. Pas très mature mais tous ça me fait penser au dessin animé « La route d’El Dorado ». Le jeux de Pelote, les sacrifices, et même les cénotes sont représentés dans le film. Vous avez eu raison d’y aller de bon heure en effet, ces photos sont superbes.

    1. Ah je ne suis pas sûre de l’avoir vu celui-là ! Il faudra remédier à ça 😉

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