Début du séjour sur la côte ouest de l’île : où on découvre notre rythme local de croisière
Après nos quelques heures de navigation depuis Deshaies en Guadeloupe, nous voici arrivés à Jolly Harbour. C’est un port situé sur la côte ouest de l’île d’Antigua, qui s’enfonce dans les terres via des bras de mer en forme d’étoile. Nous avons mouillé dans quelques mètres d’eau dans la baie en amont du port, face aux plages qui la bordent, dans une eau si claire qu’elle en était presque blanche ! A vrai dire, il y a tellement de sédiments en suspension qu’on ne voit rien du tout sous l’eau avec un masque…
Il a fallu ensuite se rendre au port pour y remplir nos formalités d’entrée. On s’enfonce en annexe, admirant les maisons pour la plupart très bien entretenues, qui ont chacune un ponton privé avec un bateau à moteur ou un voilier juste devant chez elle ! Certains voiliers sont mêmes sortis de l’eau grâce à un système de surélévation. Ça fait plutôt rêver de pouvoir garer son bateau juste devant chez soi !
Après notre clearance (qui prendra finalement pas mal de temps !), on se rend tout au fond du port de Jolly Harbour pour aller faire un rapide tour à pied. Il sera plus que rapide, on ne trouve en fait pas grand-chose d’intéressant. Une galerie avec deux trois boutiques de souvenirs, un ou deux restaurants. On ne sait pas s’il faut marcher plus loin pour atteindre un bourg… Comme nous n’avons besoin n’y de nous restaurer ni de faire des courses (nous avons bien prévu le coup en Guadeloupe avec de gros avitaillements), on rebrousse chemin jusqu’au bateau.
On profitera donc ici juste du mouillage, comme pour nos futures escales autour d’Antigua ! Ici, les mouillages aux airs paradisiaques et les plages de sable blanc invitent à la détente. A juste profiter du lieu, sans se presser, sans se prévoir dix mille activités par jour ! Rien à voir donc avec notre séjour en Guadeloupe, rythmé par nos nombreuses balades, randonnées et sorties nocturnes ! Ça fait du bien de revenir à des journées où finalement, il n’y a pas grand-chose à faire aux alentours, juste prendre son temps:) Mais attention, on ne s’ennuie pas pour autant !
Damien prendra notamment un grand plaisir à se rendre sur la plage pour casser les noix de coco qui nous restaient de son grand-oncle. Pendant que moi, je fais quelques postures de yoga ou que je parcoure la plage pour observer les nombreux bernards l’hermite de toute taille (même minuscule) qui déambulent sur le sable.
On s’est demandé ensuite si on faisait le tour de l’île par le nord ou par le sud. Notre but étant de pouvoir aller à un moment donnée à English Harbour, situé au sud de l’île. Nous savons qu’il est possible là-bas de faire recharger ses bouteilles de gaz. Après une étude plus approfondie de la carte, il s’avère qu’une fois rentré à l’intérieur de la barrière de corail au nord, on ne peut pas en sortir ensuite au nord-est. Peu désireux de devoir faire demi-tour et les trois quart de l’île dans l’autre sens, on opte donc pas un tour par le sud.
Petit crochet par Deep Bay au nord-ouest : où on profite juste de la plage
Une petite baie nous fait tout de même de l’oeil plus au nord de Jolly Harbour, on décide de la tenter. Il s’agit de Deep Bay, qui se situe juste avant le port de commerce de St John’s, la capitale. On navigue rapidement pour rejoindre ce lieu, en longeant la côte et les hôtels parsemés sur les plages. On a bien vite compris qu’Antigua vit (uniquement) du tourisme ! Hôtels luxueux en bord de mer, voiliers de location, voiliers de particuliers plutôt récents, l’île anciennement britannique attire les riches vacanciers. On remarquera aussi que la majorité des bateaux sont de nationalité anglaise, américaine ou canadienne. Et leur marque de bateaux également ! On ne peut qu’admirer les beaux Oyster croisés au mouillage… Mais en cette fin de saison (mi-avril), il n’y a pas tant de monde que ça à terre. Les hôtels et les plages sont quasiment vides. Est-ce du à la fin de saison ou parce qu’il y a trop d’offres ? En ce qui concerne les mouillages, on est aussi bien tranquilles, on s’attendait à voir beaucoup plus de bateaux !
Navigation vers Deep Bay
A Deep Bay, avant de mouiller, il faut bien longer la côte car on doit éviter une grosse épave en plein milieu, coulée à très peu de profondeur. On ira nager dessus le lendemain, peu de visibilité sous l’eau mais c’est très facile d’accès. L’avant de l’épave est à peine à 1 m de profondeur. Nous y verrons de gros poissons mais dur de tirer au harpon dans une semi-obscurité sous l’eau, ils réussiront à nous échapper…
Nous mouillons là encore dans une belle eau turquoise, plus transparente encore que dans notre précédent stop. Ici, pas grand-chose non plus à voir au fond de l’eau, mais rester paisiblement à la surface, à bord dans le cockpit ou sur le paddle, est déjà bien agréable. Les couchers de soleil sur la mer sont toujours aussi magnifiques, l’avantage de mouiller côté ouest ! On prend le temps de monter aussi en haut du petit fort Barrington, sur la colline à gauche de la baie. Une jolie vue sur notre bateau, on peut également y apercevoir la baie de St John’s, beaucoup plus industrielle. Aucun intérêt à s’y rendre je pense.
Retour vers le sud pour rejoindre English Harbour : où on se fait plusieurs heures de près
Après quelques jours paisibles à Deep Bay, où le mouillage se vide même peu à peu et où seuls les gros catamarans de touristes, musique à fond, viennent perturber le calme du lieu durant quelques heures, il est temps de repartir vers le sud. Objectif : English Harbour. Peu de milles devant nous mais malheureusement une navigation au près qui nous fera respecter le vieil adage : deux fois la distance, trois fois le temps… On aura mis environ 6h pour faire une vingtaine de milles.
Enfin ça y est, après plusieurs virements, nous sommes dans l’axe, sur notre dernier bord. On vise l’entrée de la petite baie du port English Harbour, nommée Freeman’s Bay. Elle est bordée à droite par le fort Berkeley et à gauche par des colonnes sculptées naturellement à même la falaise. Nous voici arrivés dans le parc national de Nelson’s Dockyard, un site protégé par l’UNESCO. L’amiral Horatio Nelson y a vécu de 1784 à 1787. Nous avons entendu dire que ce parc est payant mais qu’en fait, on n’en paierai l’accès que lorsque l’on vient faire sa clearance ici. Or, comme nous l’avons faite à Jolly Harbour (c’était principalement dans ce but), personne ne viendra nous embêter ensuite au mouillage. A vrai dire, est-ce vraiment payant de mouiller ici ou non ?
Mouillage à English Harbour : où notre principale mission est de recharger nos bouteilles de gaz
On part donc en annexe vers le port d’English Harbour, qui s’enfonce dans la mangrove. Au départ, on reste un peu perplexe. Aux premiers abords, le long des quais, on ne voit pas d’accès facile pour les annexes.
Note : On le trouvera plus tard ce ponton, plus par hasard qu’autre chose ! En fait, il se situe derrière le premier ponton des grands voiliers. Bien caché !
Par contre, il y en a des beaux yachts ! D’immenses voiliers modernes sur les premiers pontons puis de magnifiques anciens voiliers classiques en bois , tous plus grands les uns que les autres. Les uns sont présents pour la régate Antigua Sailing Week, qui aura lieu dans quelques jours, les autres pour la Yacht Classic Regatta, prévue pendant que nous séjournons dans les parages. On note qu’il n’y a aucun yacht à moteur par ici ! D’ailleurs, sur l’île entière, nous en verrons vraiment peu, quelques uns seulement étant amarrés dans la baie voisine de Falmouth. A Antigua, c’est plutôt le chic, le beau, donc de superbes yachts à voile, très racés. Ça fait vraiment très « british »:) Même si l’île est désormais indépendante, on ne peut pas manquer cette influence anglaise venant de ces débuts.
Le long des berges des bras de mer du port, on remarque aussi les charmants restaurants, en belles pierres, dans le thème un peu ancien de ce lieu historique. L’un d’entre eux arbore même une petite plage avec hamacs et transats qui donne trop envie ! On ne testera pas, les prix ne doivent pas vraiment être dans notre budget… Un ponton en bois pour les annexes est présent tout au bout du port, où on débarque face à un supermarché : Covent Garden. L’intérêt de ce lieu ne réside pas dans ces produits (on n’y trouve pas grand-chose, on s’y attendait) mais dans son Wifi gratuit ! Pratique, on peut se poser sur les tables abritées pour l’utiliser autant de temps qu’on veut, en consommant ou non. Il fonctionnait bien, on n’a pas eu de souci.
En prenant la route vers la droite, on se retrouve rapidement dans la baie de Falmouth, de l’autre côté de la presqu’île. Encore une fois, les mâts des voiliers sont tous plus hauts les uns que les autres, c’est impressionnant ! On dépose nos bouteilles de gaz vides à Jane’s Yacht Service. C’est super, ils peuvent tout recharger ! Une aubaine pour nous qui galérions depuis un moment avec nos bouteilles françaises de 6kg…
Note : Pour se rendre à Jane’s Yacht Services, il faut prendre la deuxième rue à droite après la station service, sur la route principale. Une fois en haut de la petite rue montante, il faut tourner à gauche. On dépose ses bouteilles avant 10h le mardi ou le jeudi matin. Et on vient ensuite les récupérer dans la même journée après 16h.
Randonnée sur les hauteurs des falaises & Nelson Dockyard : où comment visiter les alentours
Avant de rentrer au bateau, nous aimerions faire un petit tour le long des quais d’English Harbour. Surprise, on se retrouve bloqué devant ce qui ressemble fortement à un poste aux frontières, où on nous explique que l’accès au parc est payant. Ah c’est donc là qu’on est censé payer ! 8$US par personne pour aller déambuler sur des pontons et passer devant des restaurants, non merci…
Alors on préfère y aller tout simplement par la voie de la mer, en accostant en annexe ! Là, pas de garde, on peut débarquer gratuitement sans que personne nous demande quoi que ce soit. La visite n’est pas longue, un petit musée décrit les événements passés et présents du lieu, quelques boutiques de souvenirs et restaurants et une marche possible jusqu’à la pointe, sur les ruines du Fort Berkeley. C’est mignon, charmant (mais je ne sais pas si ça en vaut le prix!).
Le lendemain, on décide de mettre pied à terre sur le sable pour aller se promener un peu. On débarque de notre annexe au fond de la baie, sur la petite plage la plus au sud. Un panneau nous indique un chemin de trail allant jusqu’à Shirley Heights, les bâtiments qui surplombent English Harbour sur la colline. Allez, hop, c’est parti ! Il fait chaud, la végétation nous le confirme bien. Ici, rien à voir avec la Guadeloupe ! C’est très sec, on côtoie différentes espèces de cactus et de plantes bien séchées par le soleil. Mais ça reste très joli, avec la vue sur la mer qui se déchaîne au pied des falaises. On aperçoit au loin quelques yachts classiques, toutes voiles dehors, qui doivent participer à la régate.
Marcher jusqu’au sommet de la colline n’est ni long ni bien compliqué. Ça monte un peu évidemment, il faut quand même une bonne paire de chaussures, mais c’est très accessible. En prenant notre temps et des photos, nous avons réussi à tout boucler en une petite matinée. Par moment, le chemin est balisé avec des tâches ou flèches blanches. Au sommet se trouve donc Shirley Heights. Ce sont d’anciens bâtiments militaires datant de l’amiral Nelson. Une magnifique vue s’étale devant nous, à la fois sur English Harbour et sur Falmouth. On ne s’en lasse pas !
Heureusement pour nous, un autre panneau (c’est plutôt bien indiqué par ici), nous indique un trail retour jusqu’à Freeman’s Bay. Parfait, on l’emprunte, ça descend progressivement pour nous ramener à la plage.
Y a des soirs comme ça… ou comment « rater » sa soirée
Depuis notre arrivée à English Harbour, Damien lorgnait sur les affiches disséminées un peu partout qui annonçaient une soirée barbecue/concert reggae tous les jeudis soirs sur les hauteurs de Shirley Heights. Notre dernier jour prévu sur place étant justement un jeudi, c’est vrai que c’était dommage de rater ça.
Le premier souci, c’est le trajet. Eh oui, comme je l’ai déjà expliqué, Shirley Heights, c’est tout en haut de la colline accolée à la baie ! Je n’avais guère envie de me retaper la montée, même si nous connaissions le chemin, pour l’avoir pris en descente. Après s’être renseignés en ville, apparemment, point de navette ni de bus mais des taxis. Or, on n’avait ni l’un ni l’autre envie de payer non pour monter là-bas.
Vers 17h, la musique commençait à résonner dans le mouillage. Pour arriver pendant l’happy hour, on se motive à partir du bateau. Second souci, une fois arrivés sur la plage en annexe et après (bien sûr) avoir accroché le cadenas à un cocotier, oups ! Damien se rend compte qu’il a oublié la clé…Tant pis, on nagera au retour. Direction le trail déjà emprunté. Je peste un peu, je n’ai pas trop envie de monter, mais la petite route serpente aussi vers les hauteurs. Et si on se fait prendre en stop, ce sera sûrement par un taxi… On grimpe donc, dans une humeur peu engageante.
Une fois là-haut, on peut assister au coucher du soleil sur English Harbour. C’est vraiment magnifique ! Tout en dégustant un verre, un cocktail à base de rhum et de bière au gingembre. Un peu piquant pour moi. Je suis surtout déçue par le barbecue en soi. Je m’attendais à quelque chose de local, or ce sont juste des assiettes en plastique servies avec un morceau de viande au choix et un accompagnement de salade, tomates et d’un peu de riz. Rien de très alléchant, surtout que le moins cher des plats, un simple burger sans fromage est déjà à 10$US ! Ne parlons pas des ribs qui avoisinaient les 25$US ! Le concert est sympa mais à part reprendre l’intégralité des albums de Bob Marley, le groupe ne propose rien de plus original… Niveau public, j’ai plus l’impression de me retrouver à un bal du troisième âge qu’à une soirée endiablée. Bon, il faut avouer que pour posséder un bateau comme la majorité de ceux qui sont ici, il faut sans doute être à la retraite.
Nous quittons le lieu avant l’obscurité complète, redescendant rapidement sur la plage. Comme si le fait de devoir se mettre à l’eau ne suffisait pas, un grain nous arrive dessus ! Damien se jette à l’eau pour un aller-retour jusqu’au bateau et je l’entends alors crier de douleur ! Mince, qu’est-ce qui se passe ?? Il me crie que ça va, j’attends alors de longues minutes sous la pluie, me demandant si je dois y aller aussi ou non… Il finit par revenir avec la précieuse clé, mais une main en moins ! Il s’est mis à l’eau un peu trop rapidement en surestimant la profondeur au-dessus du récif juste près de la plage. Sa main a frappé les rochers un peu trop fort et il devra l’immobiliser pour plusieurs jours. Alors que notre prochain mouillage est précisément un endroit où on peut faire du kitesurf !!
Décidément, rien ne se sera vraiment bien passé durant cette soirée…
Départ pour Green Island sur la côte est, où je poursuis mon apprentissage du kitesurf
C’est dans une ambiance plus que morose que nous levons l’ancre dans la matinée d’English Harbour. Dépités par les événements de la veille, surtout par la blessure de Damien, nous n’avons plus trop de motivation. Sa main ne semble pas cassée, mais au mieux c’est quand même une bonne entorse. Pas grand-chose à faire dans ces cas-là, à part être patient. J’assure donc seule la navigation et les quelques virements de bord qui nous mèneront jusqu’à Green Island, derrière la barrière de corail sur la côte est d’Antigua.
On emprunte la passe entre les cayes présentes entre l’île et la terre. Doucement, au moteur bien sûr. Puis, on s’amarre sur l’une des bouées au sud, bien abrité derrière le faible relief de l’île. Ici, les bouées sont gratuites, on n’y aurait pas cru étant donné le côté cher de tout le reste sur Antigua ! Et il y en a un paquet de disponibles dans tout le lagon.
Le lieu est calme, à notre arrivée, peu de voiliers autour de nous. L’un des grand attraits de ce mouillage est bien sûr son orientation parfaite pour y pratiquer le kitesurf. La petite plage au sud-est de l’île est tout spécialement réservée à cette activité. Il y a même des abris de bois avec bancs pour permettre à des spectateurs d’assister aux rides !
Damien n’hésite pas à me dispenser quelques cours, il veut me faire progresser. Même démarrer tout simplement, car mes sessions précédentes n’ont jamais suffit à me faire réellement profiter jusque là. Je reprends donc tout depuis le début, avec ses conseils. Heureusement qu’il est patient, je ne suis pas l’élève la plus docile ! Le vent souffle sur le lagon de telle façon que les kitesurfeurs doivent bien savoir remonter au près s’ils veulent revenir à la plage de départ. Évidemment, ce n’est pas mon cas, il me faut donc une sécurité en annexe pour venir me chercher au milieu de la baie. Damien peut assurer cet appui malgré sa main abîmée, et c’est donc parti pour quelques matinées sur l’eau ! Au début, j’en avale et en respire plus que nécessaire et je m’épuise beaucoup trop vite. Mais à chaque sortie, les progrès sont là, hop, un waterstart, hop, plusieurs d’affilée voire à chaque fois, hop un premier run ! Il faudra continuer bien sûr, espérons-le à Barbuda, mais je suis sur la bonne voie ! Enfin:)
A part le kite, le mouillage n’a pas beaucoup d’autre intérêt. Sauf celui d’être reposant ! On s’y sent bien, on ne veut pas se presser. Ça doit être ça l’effet Antigua, on finit par y rester beaucoup plus longtemps que prévu ! Ce sont nos amis sur Vitavi qui nous ont dit avoir passé un mois en tout entre Antigua et Barbuda sans s’en rendre compte ! Du paddle (où je promène Damien assis devant sur la planche), du snorkeling sur le récif à observer les raies (en y allant en annexe), du yoga sur la plage, le temps passe tranquillement. Seul dommage, l’île est entièrement privée, à part les plages, on ne peut pas accéder plus loin. Ça reste en tout cas un bel endroit, où Damien y fête ses 29 ans ! Comme pour mon anniversaire, il pleut et il fait gris toute la journée, pas de chance… Mais on arrive à se concocter de bons repas, c’est déjà ça !
Petit déjeuner anglais pour Damien (avec sa main gantée…)
C’est avec grand plaisir qu’un matin, nous découvrons juste derrière Saturnin ! Cela faisait un moment que nous ne nous étions pas retrouvés, depuis les Saintes en fait. Sonia et Edouard sont accompagnés du frère de Sonia, Bastien, et de sa copine Anne-Sophie. C’est donc parti pour deux soirées en leur compagnie, où nous retrouvons les joies d’un apéro à plusieurs ! La plage s’y prête plutôt bien, avec un barbecue à disposition et une grande table en bois:)
Pas de photos de kite mais une photo du mouillage en partant…
Prochaine destination : Barbuda. On se donne rendez-vous là-bas avec Saturnin, qui doivent eux d’abord aller déposer leurs proches à St John’s. Même si l’île a été ravagée par le cyclone Irma, on a entendu de belles choses à son sujet, nous verrons bien !
Merci pour ces infos.
Je prévois de faire La Guadeloupe à St Barth avec un mouillage d’une nuit à Antigua sans descendre à terre. Dois je faire tout de même une clearance ?
Merci
Bonjour, je pense que non si vous ne descendez pas à terre mais mieux vaut vérifier avec les données actuelles car cela fait longtemps que nous n’y sommes pas passés.