Traversée entre Moorea & Huahine, entre les Îles du Vent et les Îles sous le Vent

Manwë face à la mer pour naviguer jusqu'à l'île de Huahine.

Départ pour de nouvelles aventures ! On vient de passer des journées bien chargées à Moorea, autant physiquement qu’émotionnellement. On y reviendra, il nous reste tant d’activités à y faire. Mais pour l’instant, avec mes parents, il est temps de naviguer vers d’autres horizons. En route vers les Îles sous le Vent, la seconde partie de l’archipel de la Société, toujours plus à l’ouest !

Cap vers Huahine, surnommée « l’île authentique » !

 

Huahine, c’est pas un peu trop loin ça dans un planning de 12 jours ?

 

Il faut bien l’avouer, traverser la planète entière pour venir moins de quinze jours sur place en Polynésie française, ça peut ne pas sembler suffisant. Mais prendre plus de congés, et surtout quand on veut, ce n’est pas possible pour tout le monde.

Alors c’était soit ça, soit mes parents ne venaient pas nous voir à bord. Mais j’avais tant envie de leur montrer notre mode de vie sur Manwë, en mer et à terre. Quoi de mieux que les îles paradisiaques du Pacifique sud pour finaliser leur décision de sauter le pas (ou plutôt de sauter dans l’avion) ?

Note : Mes parents avaient déjà découvert notre bateau en 2016, pour 3 jours près de Marseille. Autant dire que ça remonte à loin. Ils n’avaient pas pu venir plus tôt depuis notre départ de France, mais mieux vaut tard que jamais:)

Notre première navigation avec eux, à peine débarqués de l’avion sur Tahiti, ne fut pas la plus mémorable. Rejoindre aussitôt Moorea en face, même pour 5h sur l’eau, c’était un peu trop ambitieux !

J’espérais donc vivement que notre prochaine sortie tous ensemble serait plus agréable. Mais bon, ce n’était pas gagné. Car malgré leur court séjour, on avait prévu de nombreux mouillages et activités, avec trois îles au programme, Moorea, Huahine et Taha’a.

Or, Huahine, île réputée pour son côté authentique, incontournable pour ceux qui aiment la nature et la tranquillité, se situe en fait à 80 milles de Moorea. L’archipel de la Société est en effet divisé en deux parties : Îles du Vent à l’est et Îles sous le Vent à l’ouest.

On vous en dit plus sur la géographie de la Polynésie française dans notre article « Moorea, découverte de l’île sœur de Tahiti« .

Pour s’y rendre, obligation dans tous les cas de naviguer de nuit, impossible de rentrer 80 milles en une journée. On appréhendait donc les conditions météorologiques, étant (très) peu maniable sur le programme. Les prédictions annonçaient zéro vent pour toute la semaine. Pas le choix, il faudra donc y aller au moteur !

Note : Ça nous rappelle pourquoi il est important d’avoir du temps devant soi quand on voyage à la voile, pour notamment choisir sa bonne fenêtre météo. Encore qu’on a de la chance, il n’y aura pas de houle du tout, donc au moteur, ça restera paisible. En temps normal, nous aurions attendu quelques jours de plus. Mais l’envie de faire découvrir tous les charmes de la Polynésie française à ma famille est plus forte🙂

 

Navigation de nuit, (encore) une grande première pour mes parents

 

Nous voilà prêts à partir de Moorea, en cette fin d’après-midi, après une excursion riche en émotions fortes le matin même. Repas pris en avance, vêtements chauds parés à être portés, Mercalm avalé, tout est bien organisé.

Note : Car n’oublions pas, le mal de mer survient à cause des 4 F selon les marins : Froid, Faim, Fatigue et Frousse. Bon, je l’ai toujours après plus de deux ans et demi de tour du monde, régler ces 4 paramètres ne suffit pas toujours. Tiens, et si je vous préparais un post à ce sujet, je ne dois pas être la seule à me battre avec cet inconvénient marin ?

Mon père attend tranquillement le départ en mer pour Huahine.
Tout le monde est serein et motivé, même face à la quinzaine d’heures de navigation qui s’annonce.
En maillot de bain avant la fraîcheur du soir, en partance pour Huahine.
Je profite des derniers rayons du soleil pour rester en maillot de bain le plus longtemps possible. Car même sous ces chaudes latitudes, en mer la nuit, pantalon et sweat sont de rigueur.
On hisse la grand-voile même si le vent est quasi inexistant, pour aller vers Huahine.
Pas besoin du génois, on hissera seulement la grand-voile pour aider un peu le moteur.
Moorea qui s'éloigne lors de notre navigation vers Huahine.
Moorea s’éloigne de plus en plus derrière nous, ses reliefs toujours majestueux malgré la distance.

Nous gérerons la navigation, Damien et moi, ce n’est pas comme si nous n’étions pas habitués à naviguer à deux. Mais mes parents restent très intrigués par l’expérience. Après tout, c’est leur première nuit en mer, sur un voilier, ils ont quand même envie de tenter un quart extérieur pour voir comment ça se passe.

Ma mère et moi prenons donc le premier quart dehors, le plus facile selon moi, au coucher du soleil. C’est quand même beaucoup plus sympa à deux !:) La discussion nous tient éveillées, on voit à peine le temps passer.

Moorea au loin dans la pénombre du soir.
Moorea dans la pénombre du soir.
Coucher de soleil sur l'océan Pacifique au large de l'île de Moorea.
Coucher de soleil sur l’océan, on ne les compte plus, nous;)

Comme prévu, nous avançons au moteur, sur une mer calme et belle. Une longue houle nous berce sans nous déranger, c’est rare d’avoir de telles conditions ! La grand-voile ne bat pas, elle nous stabilise et nous fait peut-être gagner 0,5 nœuds, c’est toujours ça en plus.

Au fur et à mesure que la nuit et l’obscurité s’installent, ma mère reste encore plus sur le qui-vive que moi sur les rares lumières aperçues à l’horizon. Un cargo nous dépasse mais bien au large. C’est toujours perturbant au début, on a l’impression que les feux se rapprochent, on appréhende mal la distance. C’est le moment de lui apprendre le code couleur des autres bateaux la nuit et de rassurer sur leur direction.

Aucun danger ne viendra perturber le calme qui règne à bord. Enfin, calme, c’est beaucoup dire, le fort ronronnement du moteur n’est pas vraiment reposant, mais on finit par s’y habituer.

Au tour de Damien de prendre la relève pour ses 3 heures dehors. Nous effectuerons un quart chacun seul à l’extérieur, l’occupant comme à notre habitude, lecture, podcast et séries. C’est pour son dernier quart au petit matin que Damien sera rejoint par mon père, qui désire surtout se rafraîchir dans le cockpit. C’est que ça chauffe un peu à l’intérieur avec le moteur allumé depuis notre départ !

Arrivée un peu fatigué au petit matin, près de l'île de Huahine.

Lever de soleil sur la mer, en approche de l'île de Huahine en Polynésie française.
Magnifique lever de soleil sur l’océan, pour une fois, presque plus beau encore que le coucher de la veille.

 

Arrivée sans encombre dans la matinée, face à la passe Avapehi

 

Notre navigation entre l'île de Moorea et celle de Huahine, sur OpenCPN.

Personne n’aura été malade cette nuit, une grande victoire et un vrai soulagement. C’est même assez reposés que nous arrivons en vue de Huahine, sous un beau soleil, vers 9h du matin. On dépasse sa pointe sud et on remonte toute la côte ouest de l’île vers le nord. Cela nous permet d’admirer le paysage qui s’offre à nous vers l’ouest, car on distingue bien d’ici les îles de Raiatea et Taha’a !

L’immense lagon qui encercle ces deux îles se situe juste à une vingtaine de milles de Huahine. D’ailleurs, par beau temps et selon son emplacement, on peut même apercevoir Bora Bora, encore 25 milles plus à l’ouest après Raiatea-Taha’a. Les Îles sous le Vent s’enchaînent en effet sur un arc est / ouest, de Huahine jusqu’à Manuae (appelé aussi Scilly), un petit atoll sans passe.

Vue de l'île de Taha'a depuis Huahine.
Voici Taha’a, surnommée « l’île vanille » pour ses nombreuses plantations.
Vue de l'île de Raiatea depuis Huahine.
Et Raiatea, la grande au sud, surnommée « l’île sacrée » pour ses vestiges archéologiques connus.

Note : Pas de passe praticable en bateau au sud de Huahine mais il y en a deux au nord-ouest, Avapehi et Avamoa, face à la ville principale de Fare. On peut entrer dans une troisième passe est à l’est, Farerea, mais elle n’offre pas un grand terrain de jeu, on est vite bloqué par les coraux.

L’avantage dans l’archipel de la Société, c’est que contrairement aux Tuamotu, on n’a pas vraiment besoin de se soucier de la marée pour entrer ou sortir des lagons. La raison ? Une île en plein milieu ! Il y a donc beaucoup moins d’eau qui se déplace, le lagon étant moins volumineux. Il y a aussi souvent plusieurs passes qui permettent de gérer ce flux d’eau.

Nous entrons par la passe Avapehi sans encombre. On continue notre route vers le sud, une dizaine de milles sur le lagon en suivant un chenal balisé, pour atteindre la baie d’Avea. Nous avons entendu dire que c’était un mouillage agréable et paisible, exactement ce qu’il nous faut pour une journée détente après cette nuit en mer.

 

Navigation sur le lagon de Huahine

 

La végétation dense sur les reliefs de l'île de Huahine.
On est rapidement émerveillé devant la végétation luxuriante qui recouvrent les reliefs.

L'île de Huahine vue depuis son lagon à l'ouest.

On comprend pourquoi cette île est considérée plus sauvage et secrète que ses voisines. Ici, les locaux vivent tranquillement, dans des petits villages, sans vraiment se soucier de l’extérieur. On y trouve le rythme lent et calme si caractéristique à la vie polynésienne. Ici, le tourisme moderne n’a pas encore sa place. Huahine n’est d’ailleurs pas dans les circuits habituels des visiteurs par avion, ni dans les lunes de miel, on est ravi que cette île puisse encore conserver sa belle authenticité !

On se sent privilégié de pouvoir venir la découvrir avec notre voilier, avec lequel on fait tout pour ne pas déranger et se montrer respectueux de la nature, des habitants et de l’environnement.

Vue OpenCPN de l'île de Huahine.
En fait, Huahine, ce n’est pas une seule île mais deux !

L’érosion et l’effondrement des trois volcans initiaux ont séparé l’île en deux terres : au nord, Huahine Nui, la « grande » plus montagneuse et au sud, Huahine Iti, la « petite » aux plages de sable blanc. Les deux sont reliées par un pont, d’où on pourra admirer la baie de Maroe à l’est et la baie de Port Bourayne à l’ouest lorsque nous y passerons en scooter.

On bifurque en bateau dans cette dernière, Port Bourayne, pour un tour rapide afin d’admirer la végétation dense et diversifiée des deux îles. On y mouillera sur bouée lors d’un autre passage juste avant les fêtes de fin d’année.

Note : On vous parle plus en détails de la formation des îles de Polynésie française (et des atolls) dans notre article « Arrivée sur l’île de Tahiti« .

Jungle luxuriante sur l'île de Huahine.
Vers l’entrée de la baie de Port Bourayne, on reconnaît bien le décor tropical avec une jungle bien touffue et impénétrable.
La baie de Port Bourayne avec ses pins sur les hauteurs, sur l'île de Huahine.
Mais quand on regarde vers le fond, les reliefs chargés de pins nous transportent dans une véritable ambiance de montagne ! Avec une amusante maison flottante en plein milieu, une grosse pirogue aménagée par un couple de locaux.

On remarque aussi que le lagon de Huahine est beaucoup plus étendu que ceux des Îles du Vent, Moorea ou Tahiti. C’est normal, car Huahine est plus ancienne, plus de 2,5 millions d’années, alors que Moorea et Tahiti sont plus jeunes. Ici, le récif-barrière est très éloigné, de 400 m à près de 3 km ! Le bleu turquoise du lagon semble s’étendre à perte de vue.

Oiseau de nuage dans le ciel au-dessus de Huahine.
Un superbe nuage se forme dans le ciel, on y reconnaît comme un oiseau chassant un poisson volant !

Après une heure de navigation sur l’eau plate du lagon, nous atteignons en milieu de matinée la jolie baie d’Avea, tout au sud de Huahine Iti. Mis à part quelques catamarans de charter qui ne restent qu’une journée, on ne sera pas vraiment dérangés par ici ! Le paysage est ravissant, bordé d’une colline verdoyante, d’un hôtel qui se veut encore discret dans le décor (et où on est autorisé pour accrocher notre annexe à leur ponton, c’est devenu rare) et des belles couleurs du ciel et lagon.

Vue sur les îles de Raiatea-Taha'a depuis la baie d'Avea au sud de Huahine.
Quelle vue encore d’ici, toujours avec Raiatea et Taha’a en fond !

93,66 milles parcourus depuis Moorea (en comptant la dizaine de milles sur le lagon) et 16 heures environ de navigation en tout, un record pour mes parents, qui entrent désormais dans le petit groupe de personnes qui ont passé une nuit en mer à la voile ! Enfin, bon, c’était au moteur, ce sera peut-être à refaire alors pour valider vraiment le fait d’être en voilier;)

Note : Nous naviguerons exprès à la voile entre Taha’a et Raiatea avec eux lors de la suite de notre séjour. Seulement quelques milles séparent les deux îles mais on avait envie de faire du près, pour montrer quand même ce que ça donne, un bateau qui gîte et tire des bords !

Vue satellite de l'île et du lagon de Huahine.
Notre trace dans le lagon de Huahine à l’ouest.
La baie d'Avea au sud de l'île de Huahine.
On jette l’ancre dans 10 m d’eau, assez proche du plateau qui remonte vite à 2 m voire moins. Par contre, en plein milieu de la baie, on se retrouve vite avec 20 m de profondeur !
La baie d'Avea vue au ras de la surface de l'eau au sud de Huahine.
Un peu floue cette photo mais les couleurs sont magnifiques au-dessus de l’eau !

Il est temps désormais de profiter du lieu charmant. Nous avons prévu de rester trois jours dans les parages, avant de filer pour l’île de Taha’a. On reviendra seuls sur Huahine par la suite mais déjà, même en seulement trois petites journées, on peut facilement s’occuper et s’amuser ici.

Au programme donc, découverte de la pointe sud et du village de Parea, avec son marae et sa courte mais jolie balade. Puis tour en scooter de l’île, elle s’y prête parfaitement. Enfin, farniente tout simplement, c’est aussi ça, la vie sur un bateau !

Coucher de soleil sur la baie d'Avea au sud de l'île de Huahine.

Petit aparté historique sur la navigation chez les anciens Polynésiens

 

On vous a déjà expliqué vers quelle époque les anciens peuples sont arrivés jusqu’aux îles de la Polynésie française. Mais comment faisaient-ils concrètement, pour découvrir de nouvelles îles minuscules dans un océan si vaste ?

Car nous, aujourd’hui, pour atteindre une nouvelle île, comme ici lors de notre navigation vers Huahine, nous avons de nombreux outils qui nous aident et nous guident. Cartographie précise et à jour, GPS, vues satellites, compas, etc. Bref, autant dire que nous sommes bien équipés et qu’il serait difficile de manquer l’île faute de l’avoir repérée avant.

A l’époque, rien de tout ça sur les pirogues doubles en bois des Austronésiens. Leurs embarcations à rame et à voile, pouvant transporter plusieurs dizaines de personnes, n’avaient évidemment aucun moyen électronique pour se guider. Ni même boussole ou sextant.

Les traversées de plusieurs milliers de km pouvaient alors se réaliser grâce à une connaissance précise de l’environnement, du milieu marin, du ciel et des conditions météorologiques. Pas de place au hasard ici sur un océan Pacifique aussi immense !

La migration fut longue, plusieurs milliers d’années pour atteindre toutes les îles actuelles du Pacifique sud, les différents archipels de Polynésie, puis Hawaii, l’Île de Pâques et enfin la Nouvelle-Zélande. En même temps, face aux vents et aux courant dominants, ça peut se comprendre…

Ils utilisaient néanmoins ces informations, alizés réguliers, houle dominante, courants majeurs, pour repérer leur direction générale. Les embarcations étaient efficaces par vent de travers, donc si les alizés montaient du sud-est par exemple, cela leur permettait de tirer des bords. Sachant qu’ils utilisaient aussi beaucoup les rames pour avancer.

Le jour, la position du soleil donnait les points cardinaux. La nuit, c’est grâce aux étoiles et constellations que ces marins hors pairs savaient se guider. La pointe du losange que forme la Croix du Sud, visible dans l’Hémisphère Sud, indique le sud. Quant à l’étoile polaire, à l’extrémité de la Petite Ourse, visible dans l’Hémisphère Nord, elle indique le nord.

Note : L’astronomie était alors une science sacrée, enseignée par des sages de générations en générations. Chaque île du Pacifique était connue pour avoir une étoile dominante au zénith qui indique sa position. Ce serait l’étoile Sirius pour Tahiti. Sans instruments, seulement avec les mains, les anciens Polynésiens se repéraient ainsi de nuit grâce à la voûte céleste.

Les nuages étaient bien utiles aussi, souvent regroupés en masse au-dessus d’une île, bloqués par des reliefs ou créés suite à l’évaporation sur les terres. Nous l’avons nous-mêmes expérimentés, par beau temps, impossible de manquer Tahiti par exemple, une énorme masse blanche sur l’horizon !

Nuages au-dessus de l'île de Tahiti, vue depuis Moorea.
Nuages au-dessus de l’île de Tahiti. Une magnifique vue depuis sa petite sœur, Moorea, à l’est.

Note : Le nom maori de la Nouvelle-Zélande est « Aotearoa » et signifie « long nuage blanc ». Poétique, non?🙂

En mer, l’observation des oiseaux marins leur permettait de savoir s’ils s’approchaient ou non d’une côte. Certains d’entre eux, en fonction de l’espèce, reviennent nicher à terre le soir quand d’autres passent plusieurs jours voire semaines sur l’océan. Des débris végétaux flottant à la surface pouvait aussi montrer la présence d’une terre, en prenant en compte le courant qui les font dériver.

Toutes ces techniques fonctionnent bien évidemment encore aujourd’hui, il est plaisant de voir qu’elles se vérifient. Mais nous sommes tout de même bien contents d’avoir le GPS allumé avec nous. Pas étonnant en tout cas que les anciens Austronésiens et Polynésiens aient été considérés comme les meilleurs navigateurs et explorateurs des mers !

7 commentaires

  1. Encore merci pour les photos et le récit . Je me suis régalé ; bien sûr c’est d’autant plus fort car j’ai visité la plupart des endroits dont vous parlez ; presque toutes les îles Sous Le Vent soit en voilier, soit avion puis randonnées sur place .Donc il m’est facile d’admirer vos photos et d’y joindre mes propres souvenirs ; Sauf que pour moi c’était dans les années 90 jusqu’en 96 . Mais la beauté de ces lieux fait que les souvenirs sont toujours intacts . Bonne suite à vous et profitez bien de la vie !

    1. Oui ça doit avoir un peu changé depuis ces années ! Même si le décor doit rester pareil 🙂

  2. Hello, excellent cette visite 🙂 Je me pose une question, comment faites vous pour préparer vos itinéraires ? Quelles livres ou autres utilisez vous pour savoir ou vous souhaitez aller ? Notamment sans avoir internet, pas simple de trouver toutes les infos sur mouillages, iles à visiter etc. Bonne navigation !

    1. Bonjour,
      Pour connaitre les différents mouillages dans nos destinations on a plusieurs solutions :
      – parler avec les autres navigateurs, c’est sûrement le moyen le plus simple et qui donne le plus envie d’aller découvrir !
      – se faire une idée en regardant les cartes marines
      – lire des guides nautiques. soit papier (mais ça coûte cher) soit en pdf, il circulent énormément entre navigateurs. Certes la plupart sont hors d’âge mais les mouillages changent assez peu, seuls les accès à terre évoluent.

      Bonnes navigations à vous aussi !

  3. C’est toujours avec un grand plaisir que je lis vos récits, merci de nous faire partager ces moments de bonheur. En ce qui concerne le mal de mer , les patches de Scopolamine (Scopoderm) sont très efficaces, avec ces patches je fais maintenant des croisières avec plaisir sans aucun problème alors que je suis hypersensible au mal de mer. Bonne continuation pour votre aventure.

    1. Merci de nous suivre et merci pour le conseil ! Si je trouve, j’essaierais bien en effet.

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