Le kitesurf dans les Tuamotu, quand on voyage en voilier

Aile de kitesurf gonflée et prête à naviguer à Raroia aux Tuamotu.

Le voilier est la meilleure façon de voyager à travers l’archipel des Tuamotu. En effet, il nous permet de partir à la découverte de ces dizaines d’îles étalées sur une zone quasiment aussi vaste que l’Europe, où certaines ne disposent de toute façon pas d’aéroport. On peut ainsi se retrouver à tester d’incroyables spots de kitesurf totalement seul, sur des atolls inhabités ou presque, en tout cas bien isolés du reste du monde !

Lagons aux eaux bleues turquoises voire transparentes, plans d’eau plats et dégagés, alizés à 15 nœuds ou mara’amu (vent fort venant du sud-est) à 25 en moyenne, les Tuamotu correspondent donc à la définition idéale du spot de kite.

Que ce soit pour débuter ou progresser, faire du freestyle ou des longues distances, on se sent dans un lieu vraiment privilégié pour pratiquer !

 

Où sont les spots dans les lagons ?

 

Les lagons étant parfois assez vastes, les bateaux mouillent en général sur la partie au vent. Cela correspond à la zone à l’est ou au sud-est pendant la saison sèche (non cyclonique), lorsque les alizés soufflent de façon assez régulière. Protégé de la houle extérieure par la barrière de corail, on trouve souvent un motu (île) derrière lequel le bateau sera plus ou moins abrité du vent et du clapot.

On cherche donc un motu bien espacé des autres pour avoir un spot de kitesurf proche et dégagé des cocotiers. Car entre ces îlots surmonté de végétation, des langues de sable peuvent se former, idéales alors pour faire décoller et atterrir son aile et derrière lesquelles, la surface de l’eau sera complètement plate.

Lors de la saison cyclonique (que nous n’avons pas vécue aux Tuamotu), je pense qu’il est judicieux de privilégier les atolls plus petits pour changer de mouillage facilement dans le lagon, notamment si des coups de vent d’ouest s’annoncent.

 

Quelles conditions de vent rencontre-t-on ?

 

Pendant la saison sèche nous avons eu affaire à trois situations météorologiques différentes. D’une part, les alizés d’est-sud-est à nord-est, allant de 10 à 20 nœuds mais généralement en moyenne aux alentours de 15 nœuds. Le ciel reste agréablement bien bleu dans ces conditions.

D’autre part, le mara’amu, ce vent fort venant du sud-est, du aux dépressions passant au sud de l’océan Pacifique. De 20 à 40 nœuds, généralement 25 établis, sur une durée de 2 à 3 jours en moyenne mais allant jusqu’à une semaine (comme ce fut deux fois notre cas). Souvent accompagné de grisaille et de pluie.

Et enfin, des périodes de calme sur quelques jours (souvent 2 jours) entre ces deux systèmes. Le vent faible peut tourner de nord-est à nord, mais soufflant à moins de 10 nœuds.

Kitesurf à deux sur le lagon, aile rouge et aile bleue.

 

Orientation des spots en conséquence

 

Par les raisons décrites ci-dessus, la plupart des spots dans les Tuamotu sont orientés de la même façon :

  • Onshore entre la barrière et les motu ou les langues de sable, dans de l’eau peu profonde. Mais attention aux patates de corail !
  • Offshore derrière les langues de sable sur un plan d’eau plat, avec plus de profondeur en s’éloignant dans le lagon. Le clapot peut se lever mais le terrain de jeu est alors sans limite.
  • Sideshore entre les langues de sable si l’espace est suffisant, dans de l’eau peu profonde, mais parfois avec un peu de courant lors de la marée montante.

Majoritairement, nous, c’était offshore dans les endroits où nous naviguions. Pas de souci pour les débutants, on vous en parle après !

 

Quelles tailles d’ailes choisir ? Quel matériel prévoir ?

 

Nous avions une 10m² et une 11m², ce qui nous donne deux belles plages de vent disponibles, sachant que nous pesons environ 55 kg et 72 kg. Nous avons pu kiter tous les deux de 15 à 25 nœuds. Avec ces tailles d’aile, je pense qu’on a pu naviguer environ 40 % du temps passé sur les spots dans l’archipel des Tuamotu.

Si vous avez un foil, vous pouvez monter aisément ce chiffre à 70 % ! En effet, nous avons eu pas mal de journées avec un vent léger autour de 10 à 12 nœuds, trop faible pour notre 10m² en twintype. Je regrette de ne pas avoir investi (car c’est un sacré investissement) après avoir vu certains se faire plaisir sur l’eau.

Lors des mara’amu, il aurait été bien d’avoir une 7m² ou une 8m² car on était rapidement limité par la force du vent, pouvant monter au-delà de 25 nœuds. Mais ce sont des courtes périodes où de toute manière, le temps ne donne pas trop envie de sortir du bateau…

En ce qui concerne les planches, la twintype est parfaite comme toujours, notamment pour s’essayer aux sauts ou s’y perfectionner. C’est le moment de s’y mettre car aux Tuamotu, les plans d’eau sont plats, surtout si on reste près de la barrière de corail. Les petits ailerons solides vous permettront d’ailleurs de rester dans une eau à faible profondeur, au plus proche du récif, contrairement à un surf aux ailerons plus grands et fragiles (voire à un foil) qui vous contraindra à vous éloigner un peu et à bien veiller aux patates de corail.

Le surf est sympathique pour de belles balades et pour naviguer quand le vent est un peu léger avec la twintype. Mais ici, les vagues manquent à l’appel si vous aimez ces sensations. Le clapot peut augmenter au fur et à mesure au sein du lagon mais ce n’est pas vraiment ce qu’on recherche.

Le foil, quant à lui, est l’équipement à ne pas négliger aux Tuamotu (même si son prix veut parfois le contraire). Pendant les périodes de calme ou encore dans les mouillages un peu trop protégés, c’est juste le rêve de pouvoir faire un coup de tapis volant. Surtout si on sait partir directement de son bateau !

Pour conclure, afin de pouvoir naviguer à 2 adultes ensemble, homme et femme, l’idéal est d’avoir à bord une aile de 12m² et une de 10m² qui naviguent la plupart du temps, une aile de 8m² pour le gros temps, 2 planches twintypes et un foil. Et puis un surf si vous avez toujours de la place ou du budget;)

 

On peut débuter directement aux Tuamotu ?

 

Il y a une école de kitesurf au sud-est de l’atoll de Fakarava, devant le motu Hirifa. Adrien vit là sur un petit catamaran et un petit voilier à couple, avec sa femme Aline. Professeur de kite, diplômé d’État, il propose cours de kitesurf, de foil et de wake, pour 12000 Fr les 2h. On peut aussi lui louer du matériel. Si on insiste, il peut aussi avoir de temps en temps de l’équipement à vendre:)

En tout cas, ça fonctionne bien ! Comme le mouillage peut rapidement être envahi par de nombreux kitesurfeurs, les autres qui n’ont jamais essayé n’hésitent pas bien longtemps à réserver un cours avec Adrien !

Tuamotu Kite School

Adrien Cartier Millon & Aline Dargie
Voilier Pizza VHF 69
a@kitetuamotu.com

Si vous avez déjà les bases mais que vous n’êtes pas encore autonome, les lagons ont de bons avantages pour les débutants, avec leur vent relativement stable et leur plan d’eau plat. Vous avez un départ de plage facile, souvent sans personne aux alentours. Si le vent est offshore, vous êtes rapidement en pleine eau, avec un clapot qui reste léger et surtout sans risque de se prendre un corail.

Attention, il faut néanmoins disposer d’une annexe qui suit et qui vous ramène après avoir trop dérivé ! Parfait donc pour apprendre la remontée au vent, Anaïs l’a d’ailleurs maîtrisé lors de notre séjour sur l’atoll de Makemo !

Sur certains spots, par exemple à Hirifa à Fakarava, vous pouvez aussi naviguer entre la barrière et des bancs de sable à très faible profondeur, assez sécurisant donc car on a pied et on peut rentrer seul à la plage.

Anaïs qui se lance à l'eau avec le kite.
Il va falloir y aller doucement quand même…

 

Réparer du matériel, c’est possible dans cette région reculée ?

 

En arrivant à Raroia, notre premier atoll des Tuamotu, pressés de faire du kite et motivés à naviguer pendant des semaines, je découvre malheureusement que les valves de gonflage et de dégonflage de mon aile de 11m² sont décollées, que les lignes de notre aile de 9m² ne sont plus de la même longueur et que les embouts qui connectent les lattes aux tuyaux de gonflage sont tous sectionnés sur notre aile de 7m² ! Super mise en condition ! La raison principale ? Trop de temps de stockage dans leurs sacs probablement. Leur dernière utilisation remonte en effet à de longs mois auparavant.

Heureusement, on avait prévu le coup quand nous étions aux Marquises un peu plus tôt. On s’est fait ramener de France une aile toute neuve de 10m², grâce à notre copine Maya venue nous voir. Sacré cadeau, on n’aurait jamais acheté neuf en temps normal, mais là, aux Marquises, dur de faire autrement…

Il m’a quand même fallu entamer des réparations pour pouvoir naviguer à deux en même temps, donc au minimum avec deux ailes opérationnelles.

Et après quelques sessions, à Makemo, c’est notre nouvelle aile qui se déchire tout le long d’une latte ! On pense sincèrement à un défaut de fabrication, le peu de choc sur l’eau qu’elle ait expérimenté depuis son achat ne devrait pas entraîner ce genre de souci, surtout sur une aile neuve. Évidemment, pas de service après vente aux Tuamotu ! Dur de trouver internet pour communiquer avec le vendeur, dur d’appeler pour expliquer le problème.

Bref, il faut se débrouiller tout seul : patch des deux côtés puis couture en empruntant une machine à coudre sur un voilier voisin. Ça tient très bien et elle navigue de nouveau parfaitement, ouf !

Mieux vaut donc prévoir de quoi réparer ses ailes soi-même car ne trouve guère d’aide avant Tahiti ! Adrien le prof à Hirifa sur Fakarava peut parfois réparer, mais il est tellement pris par ses cours qu’il n’en a généralement pas le temps.

Voici ce qu’il faut avoir au minimum :

  • De la colle pour recoller les valves. J’utilise de la colle vinyle, une colle contact qui me servait pour mettre des patchs sur notre ancienne annexe en PVC. Je ne sais pas si c’est le mieux mais on fait avec ce qu’on a:)
  • Des tuyaux pour le gonflage one-pump des lattes, car ils finissent par fondre avec le soleil et la chaleur.
  • Du patch autocollant pour réparer des fuites sur les boudins
  • Du patch à spi. De la bonne couleur c’est plus joli mais on se contente là aussi de ce qu’on a sous la main !

Si les ailes sont déjà un peu vieilles, ça peut être intéressant aussi d’avoir quelques pièces susceptible de s’abîmer comme les embouts de liaison entre les tuyaux et les lattes.

Enfin, une machine à coudre, avec du fil adapté pour les voiles, c’est le top pour pouvoir réparer solidement une grosse déchirure. En demandant autour de soi au mouillage, on finit souvent par en trouver une. Mais bon, j’ai eu à l’utiliser pas mal de fois pour d’autres travaux sur le bateau alors c’est finalement bien pratique d’en avoir une à soi !

 

Pour finir, une petite liste des spots qu’on a expérimenté aux Tuamotu !

 

Raroia

 

Vue satellite de l'atoll de Raroia aux Tuamotu.Le spot de kite se situe sur le point à l’est de notre trace.

 

Coordonnées GPS : 16°04.262 S / 142°21.916 W

Orientation : La barrière de corail est orientée quasiment nord/sud et parsemée de motu. Un certain nombre d’entre eux sont dépourvus d’arbres, pratique pour gréer et pour avoir du vent stable. Le spot est offshore.

Conditions de vent : Idéal dans les alizés d’est. On peut également naviguer avec du sud-est ou du nord-est mais un léger clapot peut monter.

Particularités : Plage de morceaux de coraux/coquillages qui coupent un peu les pieds, prévoir chaussures ou chaussons ! Quelques patates de corail qui affleurent le long des motu, mais on s’en dégage rapidement dès qu’on s’éloigne. Plan d’eau bien plat, pas une habitation, bien dégagé.

Conditions de mouillage : Bien abrité derrière un motu avec des cocotiers, le mouillage reste assez calme même par mara’amu. On mouille dans une dizaine de m, sans avoir trop de patates de corail autour. Le lagon de Raroia est facile à traverser, les disques de corail parsemés ci et là sont repérables de loin et bien localisés sur les images satellites.

 

Les motu sur la barrière de corail de l'atoll de Raroia.

 

Makemo

 

Traces de navigation par vue satellite à Makemo.Le spot de kite se situe sur le point au sud de notre trace.

 

Coordonnées GPS : 16°41.959 S / 143°27.552 W

Orientation : Un seul beau motu couvert d’arbres et des langues de sable qui s’étirent nord-est/sud-ouest de chaque côté. La plage qui borde l’îlot est suffisamment vaste pour gréer son matériel sans souci. Spot offshore ou side-off, on peut éventuellement pratiquer au vent des bancs de sable en onshore dans une faible profondeur d’eau.

Conditions de vent : Idéal dans les alizés de sud-est à nord-est. Un léger clapot peut monter dans ce dernier cas.

Particularités : Plage de sable qui n’abîme ni le matériel ni les pieds;) Peu de patates de corail sous l’eau, surface bien plate et dégagée. C’est un spot très agréable pour débuter grâce aux langues de sables ! Le motu quant à lui est parfait pour s’installer, on peut laisser son matériel sous le toit d’un abri en pierre (qui doit être utilisé lors des récoltes de coprah). Un réservoir d’eau de pluie permet même de tout rincer ! On peut aussi accrocher un hamac à l’ombre des cocotiers en attendant que le vent monte ou juste pour profiter du temps qui passe… Que demander de plus ?

Conditions de mouillage : Bien abrité du vent régulier derrière le motu, le mouillage peut devenir néanmoins un peu houleux par mara’amu ou lorsque le vent est orienté trop nord-est. On s’ancre dans une dizaine de m, parmi quelques patates à surveiller. Le lagon de Makemo est d’ailleurs à traverser avec prudence, des disques de coraux sont présents un peu partout et certains très peu visibles sur les images satellites.

 

Vue drone du mouillage de Makemo avec le Dji Mavic Air.

 

Fakarava

 

Vue satellite de l'atoll de Fakarava avec nos traces de navigation.Le spot de kite se situe dans le coin sud-est de l’atoll.

 

Coordonnées GPS : 16°27.131 S / 145°22.203 W

Orientation : Le spot se situe le long de la barrière au sud-ouest du motu Hirifa. On peut y naviguer offshore à l’intérieur du lagon, side-shore entre les langues de sable plus ou moins émergées, ou encore onshore entre la barrière de corail et les langues de sable. Attention dans ce dernier cas aux nombreuses patates de corail affleurantes.

Conditions de vent : Avec un vent de sud-est, le spot reste bien dégagé. Plus le vent tourne d’est, plus on sera protégé, particulièrement au niveau de la plage, ce qui peut rendre hasardeux le décollage. Mieux vaut partir vite naviguer dès que son aile est levée ! Mais on peut rejoindre un banc de sable émergé à marée basse plus à l’ouest pour y décoller si besoin, ou même naviguer en downwind dans le lagon si quelqu’un sur une annexe puissante peut nous ramener.

Note : On a entendu dire que la saison précédente, les bancs de sable entre Hirifa et le mini motu suivant à l’ouest étaient permanents quelle que soit la marée. Beaucoup plus pratique pour aller décoller son aile ! Malheureusement, durant notre séjour, ils étaient sous l’eau à marée haute donc on était quaisment obligé de démarrer de la plage d’Hirifa.

Particularités : Spot bien plat. Grande plage de sable pour décoller (mais le vent peut y être instable). L’endroit reste idéal pour progresser en toute sécurité. Et si on veut débuter de zéro, le lieu est aussi bien fait pour ça avec son école de kitesurf – Tuamotu Kite School – ancrée juste devant !

Conditions de mouillage : C’est le grand avantage de ce spot, le mouillage est très bien abrité de la houle et des vents du sud au nord-est. Même par mara’amu, on peut rester ici tranquille. On s’ancre dans 5 à 10m d’eau sur du sable, les patates de corail sont pour une fois assez rare. La navigation dans Fakarava est elle aussi très simple car balisée avec plusieurs chenaux. Les disques de coraux étant de toute manière peu présents sur le lagon comparé à d’autres atolls.

Le spot de kite d'Hirifa au sud est de Fakarava.

 

Toau

 

Vue satellite de nos routes autour et dans l'atoll de Toau.Le spot de kite se situe au sud-est de l’atoll.

 

Coordonnées GPS : 15°58.015 S / 145°52.310 W

Orientation : Des petites langues de sable s’étirent du sud-ouest au nord-est au sud du grand motu Otohorau. On navigue offshore dans le lagon ou side-shore (voire onshore) entre les plages et la barrière de corail. Attention cependant aux patates de corail dans cette zone.

Conditions de vent : Par vent de sud-est, le spot est dégagé. Plus le vent vient de l’est, plus il sera masqué par le motu.

Particularités : Des bancs de sable permettent de décoller son aile, ils sont plus grands et secs à marée haute. Le plan d’eau est relativement plat plus on reste proche des motu et de la barrière, à condition d’éviter les coraux.

Conditions de mouillage : Mouillage dans 7m de fond avec peu de corail, on est bien protégé des vagues et du vent, avec une eau bien transparente et même plus chaude qu’à Fakarava en comparaison ! Le spot est en plus assez proche de la passe Otugi et le bout de lagon très facile à traverser.

 

Apataki

 

Vue satellite de l'atoll d'Apataki aux Tuamotu.Le spot de kite se situe près du motu au sud de l’atoll.

 

Coordonnées GPS : 15°36.513 S / 146°20.465 W

Orientation : A l’est du motu Rua Vahiné, des plages de corail émergées s’étirent sud-ouest à nord-est, d’où on peut gréer et partir. On navigue offshore dans le lagon ou side-shore dans peu d’eau au dessus de ces plages.

Conditions de vent : Idéal par vent de sud-est, et donc par mara’amu. On peut naviguer dans d’autres conditions mais le mouillage sera vite intenable.

Particularités : Nombreuses patates de corail affleurantes. La plage est constituée de cailloux assez grossiers, mieux vaut avoir des chaussures adaptées. Le plan d’eau est plat près des plages mais il peut y avoir du courant fort par vent de sud-est entre ces bancs de sable.

Conditions de mouillage : Mouillage dans 6m d’eau avec peu de coraux, qui reste à peu près calme même par fort vent de sud-est (mara’amu). Il devient un peu clapoteux par vent d’est. Le lagon d’Apataki est facile à traverser, on n’a pas croisé de disques de coraux, attention néanmoins aux quelques lignes de bouées des fermes perlières.

 

On préfère lequel dans tout ça ?

 

Notre coup de cœur parmi tous ces spots de kitesurf au sein des Tuamotu est Makemo, On a adoré ce coin encore sauvage, isolé et qui présente des conditions vraiment idylliques ! Certes, on y navigue offshore mais même si on ne sait pas encore remonter au vent et être autonome, si une deuxième personne peut venir nous rattraper en annexe, il n’y a pas de souci. Le motu sous lequel on peut ancrer est tellement agréable, à la fois pour s’y détendre entre deux sessions et même pour rincer et stocker son matériel jusqu’au lendemain. La plage est belle et douce sous les pieds, on se prend vite pour des Robinson kiteurs bien chanceux !

Vous l’aurez compris, qu’on soit débutant ou expérimenté, les Tuamotu correspondent exactement à l’idée qu’on peut se faire du spot de kite idéal !

Pour pratiquer la remontée au vent, perfectionner ses transitions, expérimenter sauts en tout genre et figures aux noms parfois incompréhensibles ou encore pour s’essayer à de nouveaux joujoux comme le foil, on ne peut guère demander mieux en terme d’environnement.

Pour le paysage magnifique et paradisiaque qui défile sous les yeux, pour le vent relativement stable en cette saison, pour se retrouver à seulement une petite dizaine de kitesurfeurs au maximum (voire complètement seul)… Autant de raisons pour ne pas oublier d’emporter tout le nécessaire à bord de votre voilier si votre route vous emmène à travers les atolls des Tuamotu ! Ou à garder un peu de budget pour, qui sait, vous offrir une découverte pleine de sensations et vous initier à ce sport nautique à Fakarava avec Adrien le prof présent sur place;)

On vous parle de nos expériences des spots au sein des îles de l’archipel de la Société dans un autre article. Car heureusement, la pratique du kite est loin d’être terminée, Tahiti, Moorea, Huahine, etc., autant de noms qui font rêver et qui recèlent aussi de coins privilégiés pour les amoureux du kitesurf !

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