Le sac de survie, on y met quoi?

Tout l'équipement à ranger dans le bidon de survie

Normalement, pour toute navigation qui s’éloigne des côtes, à une distance impossible à rejoindre à la nage, il est de bon sens et nécessaire d’avoir préparé à l’avance à bord tous les éléments à prendre avec soi dans le radeau de survie en cas d’urgence, s’il faut abandonner le bateau… Et bien sûr d’avoir répété la procédure lorsque la dite urgence arrive ! Ce n’est pas au dernier moment que l’on se dit «  mais … qui fait quoi ? » ou encore « il est où déjà ce pxxx de bidon de survie ? » ?

On avait fait l’impasse pour nos premières traversées : France – Baléares et Gibraltar – Canaries. Par flemme, par manque de temps, les excuses étaient bonnes mais ce n’était pas très sérieux en soi, un problème pouvant arriver même lors de petites navigations entre des îles, on en est conscient. Alors on s’est remis au niveau lorsque nous étions aux Canaries, en tentant de préparer au mieux notre sac de survie et de se partager les tâches au cas-où.

Pour résumer, ces équipements de survie consistent en tous les objets qu’il est préférable voire indispensable à prendre, quand il n’y a plus d’autre solution que de monter dans le radeau de survie. Personne évidemment n’a envie d’en arriver là, mais mieux vaut prévenir que guérir. Il est beaucoup plus facile de prendre un bidon ou un sac au moment opportun (encore faut-il qu’il soit accessible) que de commencer à chercher un par un chaque objet important.
Le radeau de survie, lui, c’est une grosse boîte en plastique (bien lourde) qui se percute avec un bout en cas d’urgence, et qui se gonfle aussitôt. La nôtre est posée sur des rebords plastiques sur le pont de Manwë, mais ce n’est pas le seul endroit possible de stockage. Il faut la faire réviser régulièrement, pour vérifier que le mécanisme fonctionne bien.

Voici les différents éléments qu’on a choisi de mettre dans notre bidon de survie. A vrai dire, notre bidon étant un peu juste en taille, on a préparé aussi un sac en plus. Certains objets (utilisés en permanence ou trop gros) ne peuvent pas être mis dedans mais ce sont ceux qui restent plutôt accessibles rapidement.

Note : On a pris des conseils à droite à gauche pour constituer cette réserve, que ce soit sur internet ou de vive voix. En espérant ne pas avoir oublié quelque chose, sachant que tout dépend aussi de l’équipement que chacun possède à bord et du nombre d’équipiers dans l’équipage …

Bidon étanche (rangé sous la table à carte dans un placard) :

Il est utile de l’attacher à un filin avec un mousqueton.

  • Carte(s) de crédit + espèces
  • 2 miroirs de signalisation
  • 2 sifflets
  • 1 petite lampe dynamo
  • 1 petite torche à pile
  • 3 couvertures de survie
  • 2 paires de lunettes de soleil
  • 1 pince multifonction
  • 1 couteau
  • des piles (pour tous les appareils emmenés qui en ont besoin)
  • 1 batterie portable + 1 câble USB
  • 1 briquet
  • 1 boussole
  • 1 pierre à feu
  • 1 éponge
  • 2 fourchettes + 1 petite cuillère
  • 1 marqueur permanent + 1 stylo + 1 carnet
  • Des aliments type fruits secs, lait concentré, corned beef, bref ce qui ce conserve. A vérifier régulièrement pour les changer si besoin.
  • Mouchoirs en papier
  • 1 morceau de bout

Bidon de survie marqué des identifiant du bateau et du skipper

Le bidon de survie doit être marqué des identifiants du bateau et des coordonnées du skipper.

 

Sac étanche (rangé dans un placard dans la salle de bain arrière) :

  • Trousse à pharmacie : Anti-mal de mer, pansements, compresses de gaze stériles, spray antiseptique, antalgiques, antidiarréiques, anti-constipation
  • 2 lycras + chaussettes étanches
  • 2 gobelets en plastique (type ceux des festivals ou autres événements)
  • Matériel de réparation de pneumatique
  • 1 rouleau de papier toilette

Voici ce qu’il faut aussi prendre impérativement mais qu’on n’a pas pu ranger dans le bidon ni dans le sac, par manque de place ou parce qu’on s’en sert régulièrement. L’important est de bien savoir où ces éléments se trouvent !

  • Papiers du bateau (acte de francisation)
  • Passeports
  • Livre de bord
  • Coffret rouge des signaux de détresse. Il doit contenir 3 feux rouges automatiques à main, 3 fusées parachutes, 2 fumigènes flottants.
  • Balise de détresse EPIRB. Elle est à déclencher de toute façon, donc normalement, pas de risque de l’oublier. La nôtre est fixée dans la descente sous un vide-poche.
  • VHF portable
  • GPS portable
  • Gilets de sauvetage. Normalement, on les a déjà sur soi…
  • Pavillons internationaux N et C. Hissés l’un sur l’autre, ils indiquent un appel de détresse.
  • Matériel de pêche. Prévoir un petit sac ou une trousse.
  • Bidon d’eau d’une dizaine de litres, rempli au 4/5ème et attaché avec un filin.

 

Papier du bateau, passeports, portefeuille à ne pas oublier en cas d'abandon du navire

Papiers du bateau, passeports de l’équipage et portefeuilles sont à ne pas oublier en cas d’abandon du bateau.

mallette de signaux de détresses

Les feux de détresse peuvent être d’un grand secours.

 

A prendre si on a le temps :

  • Téléphones portables (avec des pochettes étanches si possible)
  • Compas de relèvement
  • Corne de brume
  • Une montre étanche
  • Scotch gris
  • Combinaison de voile (ou plongée) + cagoule + gants étanches
  • Pulls et autres vêtements chauds
  • Casquettes
  • Eau
  • Aliments. Attraper le plus possible, gâteaux secs, conserves… Tout en sachant que les aliments sucrés sont à privilégier à ceux salés ou protéinés, qui demande beaucoup plus d’eau à la digestion.

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