Grenade – Formalités administratives (en bateau) et wifi

Pavillon de Grenade cousu main par Damien.

Dès notre arrivée à Prickly Bay sur Grenade, il nous faut sauter dans l’annexe pour aller nos formalités d’entrée. Mais la baie est bien grande et évidemment, on se trompe de ponton pour accoster ! Un équipage nous indique rapidement que l’immigration, c’est de l’autre côté de la baie, à Prickly Bay Marina. Il nous faudra faire toute la baie en sens inverse en annexe. Il faut savoir en fait qu’il y a deux endroits où accoster à Prickly Bay. Le ponton de Prickly Bay Marina, côté est, avec le bâtiment des douanes et de l’immigration, quelques bateaux amarrés et d’autres services pratiques (laverie, poubelles, remplissage d’eau, etc.). Côté ouest, on accoste directement face au shipchandler Budget Marine, accolé à un chantier.

Une fois débarqués sur le bon ponton, on ne peut pas manquer les douanes et l’immigration, c’est tout simplement indiqué en gros sur un bâtiment à quelques dizaines de mètres. Nous montons faire nos papiers, on nous demande sans surprise la clearance de sortie de Tobago, que nous avons bien en notre possession. Puis, c’est parti pour remplir un formulaire. Cette fois-ci, il n’y a pas trop de paperasses à faire, et l’avantage, c’est que les douanes et l’immigration sont dans le même bureau. Pas besoin de changer de bâtiment toutes les 5 min ! Le seul souci, c’est que nous avons évidemment oublié de prendre avec nous de l’argent pour payer la taxe ! Ici, c’est le dollar des Caraïbes orientales qui est utilisé, mais pour l’immigration, ils acceptent aussi des dollars américains ou des euros. Damien doit donc se refaire un aller-retour au bateau avec l’annexe pour récupérer les quelques dollars US que nous avions encore à bord. Et cette baie est bien grande ! Je patiente donc avec les deux agents, qui tamponnent pendant ce temps nos passeports. Une fois Damien revenu et notre portefeuille allégé de 60EC$ (on a réussi à faire du change pour avoir la monnaie), c’est bon on est en règle à Grenade !

Ici, pas besoin de refaire des papiers dans d’autres coins de l’île comme sur Tobago. Et apparemment, on peut faire sa sortie dans n’importe quelle marina, pratique !

Nous avons donc fait notre sortie à Tyrell Bay, sur l’île de Carriacou au nord, qui appartient à Grenade. Le bâtiment des customs se situe sur le ponton principal où est localisé le chantier, la pompe à eau et à essence, etc. Il y a aussi une laverie et un petit restaurant. C’est la même personne ici qui nous a fait à la fois les customs et l’immigration. Ça nous a pris un peu de temps surtout parce qu’il y avait du monde, donc de l’attente. A croire que tout le monde venait faire sa sortie à 8h du matin, comme nous ! Un formulaire à remplir, un tampon sur chaque passeport, en 5 min, c’est réglé. Et nous n’avons pas payé de taxe de sortie.

 

Connexion à internet

 

Nous avons rapidement rechercher du Wifi aux abords de la baie, une de nos premières missions en arrivant dans un nouvel endroit après nos formalités d’entrée. Chaque bar aux extrémités de la baie, côté Budget Marine, ou côté Prickly Bay Marina, propose le Wifi. Pour le premier, il faut prendre une consommation pour y accéder et le Wifi ne semble pas non plus très puissant. L’avantage du second, à Prickly Bay Marina, est que la connexion est gratuite. Des tables sont mises à disposition exprès et on peut même mettre à recharger ses appareils. Et là, le Wifi fonctionne vraiment très bien ! Une aubaine, on pourra y travailler sur notre blog tout en restant abrité de la pluie, qui tombe bien régulièrement ces quelques derniers jours.

Plus tard, sur Carriacou, nous trouverons aussi du Wifi dans un bar près de la plage. Au final, pour le moment, dans le peu d’îles qu’on a fait aux Caraïbes, on s’est toujours débrouillé pour trouver une connexion internet sans trop de souci. On verra en Martinique, notre prochaine étape, si on retrouve bien nos deux forfaits français !

Note : Un autre équipage nous a dit qu’ils avaient une carte SIM à la Barbade et qu’ils utilisaient ensuite un réseau couvert sur toutes les Petites Antilles. On a entendu parler notamment du réseau Digicel mais il semble y en avoir d’autres. Seulement, aux Grenadines, ça ne semblait pas fonctionner suffisamment pour être autonome sur internet depuis le bateau. Et les Go semblaient coûter assez chers…

 

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