Bilan d’une saison de 6 mois aux Petites Antilles

Manwë mouillé devant une des plages de la baie de Jolly Harbour, sur l'île d'Antigua dans les Caraïbes.

Dans notre programme de tour du monde en voilier, le passage par l’arc antillais était notre première véritable expérience d’îles tropicales. On a voulu optimiser notre trajet pour profiter d’un maximum d’escales. En effet, la saison sûre, en dehors des cyclones, commence officiellement le 1er décembre de chaque année pour se terminer le 1er juin.

Nous avons donc décidé de traverser l’océan Atlantique fin novembre 2017 (depuis le Cap-Vert), pour arriver au début de la bonne saison en décembre. Nous visions l’île la plus au sud, Tobago, pour remonter ensuite l’arc vers le nord. C’est fin mai 2018, 6 mois plus tard, que nous avons terminé notre périple antillais, avec l’archipel des British Virgin Islands (BVI), au nord-ouest.

Nous avons pu nous arrêter sur quasiment toutes les îles des Petites Antilles ! Hormis Montserrat, Saba, Saint Kitts et Nevis car il a fallu faire un choix au moment où l’arc se divise, pour passer à l’est via Antigua et Barbuda.

Trace de 6 mois de voyage aux Petites Antilles.

Note : Pour remettre ce voyage tropical dans son contexte, nous avons parcouru l’arc antillais sur la saison sûre 2017/2018. Sachant qu’en septembre précédant, deux ouragans monstrueux, Irma et Maria, ont malheureusement balayé certaines îles. Ce qui a évidemment bien modifié la vie des habitants et la nature aux alentours…

Cet article est destiné à vous donner un aperçu de ce qu’on a préféré et à vous conseiller certaines destinations. C’est très subjectif et cela découle de notre expérience !

Tout d’abord, nos îles favorites bien sûr ! Mais aussi nos mouillages immanquables, nos plus belles navigations, nos plages préférées, les sites de plongées à ne pas manquer, les randonnées inoubliables, les lieux à visiter absolument et les spots de kitesurf où nous avons pu pratiqué. Sans oublier un côté plus pratique avec les zones techniques intéressantes pour dépanner son bateau !

On évoque également les escales qui ont pu nous décevoir, pour différentes raisons. Ce sont des destinations qui ne sont pas à éviter, juste que nous n’avons pas pu les apprécier à leur juste valeur. Enfin, on vous expose quelques difficultés qui peuvent survenir lors d’un passage aux Petites Antilles. Pas sûr que ce soit le cas pour tout le monde !

 

Îles coups de cœur du sud au nord

En premier, il faut d’abord vous dire quelles îles nous avons préféré parmi toutes celles des Petites Antilles ! Pas de classement ici, on les énumère dans l’ordre de nos découvertes, c’est-à-dire du sud au nord. On vous conseille fortement ces différentes destinations !

Vue sur Little Tobago devant Speyside.

Tobago

Pour se prendre pour Robinson Crusoé.

Pour une première approche d’île tropicale, c’est époustouflant ! L’est de l’île est couvert de jungle sur les collines, avec un ou deux villages authentiques bien intégrés dans la végétation et plein de charme. Les sites de plongées sont aussi remarquables et très nombreux, où la faune et la flore apparaît vraiment préservée et abondante.

 

Les Tobago Cays, dans l’archipel des Grenadines

Pour la diversité d’activités sur et sous l’eau.

Mouillé entre les îlots de Petit Rameau, Petit Bateau et Barradal, on est aux premières loges pour nager avec les tortues, faire du snorkeling sur la barrière de corail ou gréer son aile de kitesurf et partir naviguer sur les eaux turquoises du lagon. Un vrai bonheur !

 

Les Saintes, en Guadeloupe

La définition même des vacances !

Ce mini-archipel permet à la fois de faire de belles rencontres (les voiliers y sont nombreux et le passage quasiment obligatoire) et de passer des moments très agréables, pour tous les goûts d’ailleurs malgré la taille des îles. Un charme immense, une météo clémente et ensoleillée grâce au relief peu élevé, un village principal plein de vie, avec ses bars, boutiques et restaurants, une multitude d’activités possibles : plongées, plages, trails, visites, détente, etc. Que demander de plus ?

 

Marie-Galante, en Guadeloupe

Pour son excellent rhum artisanal.

Évidemment, il serait fou de passer dans les Antilles sans déguster du bon rhum, notamment quelques Ti-Punch à l’apéro ! Impossible de manquer celui de Marie-Galante, très réputé et on comprend vite pourquoi. Il y a Père Labat (notre préféré), Bielle et Bellevue, des distilleries authentiques et bien portées sur la dégustation:) Se balader ici est aussi un retour dans le temps et à la vie au calme, où la principale activité de l’île est la culture de la canne à sucre.

 

La Guadeloupe

Pour sa forêt tropicale et son retour à la civilisation.

Tout est possible ici, enfin avec une voiture bien entendu. Sur Basse-Terre, on trouve des dizaines de randonnées dans la végétation luxuriante, où se mélangent cascades, rivières et bains chauds, grâce à l’activité volcanique de La Soufrière. D’un autre côté, on peut arpenter aussi de grand centres commerciaux et autres lieux touristiques, pour ravir les fans de shopping, cinéma et restaurants. Enfin la vie nocturne est assez développée, notamment avec de nombreux bars sur les plages et dans les marinas.

 

Barbuda

Pour ceux qui veulent une plage de rêve et faire du kitesurf.

Le mouillage devant l’immense plage de Cocoa Point est possible en voilier depuis que les hôtels ont malheureusement été détruits par le dernier cyclone Irma. On peut désormais avoir accès à ce petit paradis, où peu de plaisanciers osent s’aventurer. En plus du décor paradisiaque, sable blanc, eau transparente, coquillages de toutes les tailles, etc., c’est également un formidable spot de kitesurf ! A condition d’avoir quelqu’un en annexe pour surveiller, le vent étant principalement offshore.

 

Top 5 de nos meilleurs mouillages

En dehors des îles en elles-même, sur chacune d’entre elles, on peut trouver un ou plusieurs mouillages idylliques. Voici donc les lieux que nous avons trouvé les plus agréables où jeter l’ancre, classés par ordre de préférence !

  1. La réserve naturelle de Petite-Terre, à 23 milles du Gosier, en Guadeloupe

Mouillage au cœur d’un parc naturel, constitué de deux îlots, qui nous a emmené hors du temps, à la rencontre des petits requins citrons, les tortues, les iguanes et les bernards l’hermite.

Le seuil de la passe limite l’accès aux petits tirants d’eau de moins de 2 m et peut rendre l’entrée ou la sortie très difficile voire impossible en cas de forte houle. Ce fut plutôt sportif pour nous dans les vagues ! Mais une fois à l’intérieur du mini-lagon, on se sent très privilégié de s’intégrer ainsi parmi la faune et la flore. Surtout après 16 h lorsque les catamarans de touristes repartent pour la Guadeloupe et laissent la plage totalement déserte !

Sur bouée, gratuit mais doit devenir payant en 2018 (à vérifier).

  1. Charlotteville, au nord-est de Tobago

Le mouillage de Pirate’s Bay, devant la ville de Charlotteville, nous a invité à découvrir la nature dans le calme et la tranquillité.

Après notre traversée de l’océan Atlantique, c’est vraiment le lieu dont on rêvait depuis notre départ de France, l’idée que nous nous étions toujours faite des Antilles encore vierges de civilisation. On en prend plein la vue, que ce soit sur terre, sur l’eau ou même dessous !

Tout semble idéal pour passer un long séjour ici d’ailleurs. Les énormes poissons à pêcher dans la vaste baie, l’eau douce qui arrive sur la plage pour sa lessive, celle gratuite au ponton pour les bidons d’eau, le mini-marché de fruits et légumes exotiques et de poissons sur le port, la bibliothèque climatisée avec wifi gratuit… Et si on s’installait là-bas?;)

Sur ancre, gratuit.

  1. Sandy Island, au nord de Tyrell Bay, sur l’île de Cariacou

Notre toute première île déserte, bordée d’une magnifique plage de sable blanc et parsemée de cocotiers. Évidemment, ça nous a marqué. Un beau snorkeling depuis le bateau, une étendue de sable parfaite pour paresser et même un spot pratique pour s’essayer au kitesurf si le vent est bien orienté. Parfait, n’est-ce-pas ?

Sur bouée, on paye le parc naturel, 25$EC par jour.

  1. Green Island, à l’est d’Antigua

Mouillage qui laisse le champ libre à de nombreuses activités ! Une barrière de corail ferme la baie, top pour aller plonger au-dessus de beaux poissons en ancrant son annexe. Ce récif protège également une petite plage parfaite pour un départ en kitesurf, notamment pour les débutants. La longue baie leur laisse le temps d’apprendre et de se faire ramener en annexe. Sinon, on peut tout simplement se détendre et faire un barbecue sur la plage en face du mouillage !

Sur bouée mais elles sont gratuites. Possibilité de mettre son ancre.

  1. Saint Pierre au nord-ouest de la Martinique

Un paysage splendide avec en arrière-plan la Montagne Pelée qui domine. Les jours de beaux temps, quand le volcan se dévoile, c’est juste un délice de profiter de la vue depuis son bateau au mouillage. Et pourquoi pas une petite visite à la rhumerie Depaz accessible à pied ?

Navigations pleines de charme

Aux Petites Antilles, contrairement à ce qu’on pensait, la navigation peut très vite devenir musclée. Courant, alizés forts, longues distances au près… Ce n’est pas forcément idéal à chaque sortie, surtout dans les canaux entre les îles. On vous en parle plus en détails après, dans notre section «Quelles difficultés peut-on rencontrer aux Petites Antilles ?».

Mais heureusement, il nous reste de très bons souvenirs de navigations sur la mer des Caraïbes !

  • Slalomez entre les coraux et hauts fonds à l’approche du lagon des Tobago Cays, sur de l’eau rapidement bleue turquoise. On a une très belle vue sur les autres îles des Grenadines, Canouan au nord, Mayreau toute proche à l’ouest et le relief caractéristique de Union Island au sud. On passe entre les îlots du mini-archipel des Tobago Cays : Petit Rameau, Petit Bateau, Baradal, Jamesby. Et on peut même contourner une autre barrière de corail pour accéder à l’îlot de Pirates des Caraïbes : Petit Tabac au sud-ouest !
  • Longez la côte sous le vent de l’île de Saint Vincent en journée. Vous pourrez admirer la végétation dense tombant dans l’eau ou bordant de belles plages ainsi que le majestueux volcan de La Soufrière (encore un!) surplombant la côte. La côte abrupte a tendance à protéger du vent, qui peut souffler en rafales en dévalant les vallées entre les montagnes. C’est donc entre risée à la voile et avancées au moteur qu’on peut remonter ou descendre cette belle côte, mais cela n’enlève rien à son charme !
  • Naviguez entre les îles de l’archipel des BVI. Elles se dévoilent les unes après les autres, à portée de vue ! Laissez-vous surprendre par le nombre de mouillages différentes possibles. On peut en changer chaque jour ! Les distances sont si courtes parfois qu’on aurait même la flemme de sortir les voiles…

 

Quelles difficultés peut-on rencontrer aux Petites Antilles ?

En dehors des îles à proprement dites qui ont pu nous décevoir, il y a quelques défis à relever quand on navigue le long de l’arc antillais. Rien de bien méchant, on s’en accommode et surtout, c’est assez subjectif. Certains trouveront que c’est un point négatif, d’autres pas forcément.

  • Navigations à ne pas prendre à la légère

Il faut savoir que la navigation dans les canaux entre les îles n’est pas toujours évidente. Elle est même réputée pour être musclée, les locaux ou habitués le savent. Mais en tant qu’initiés, on ne s’en rend compte qu’une fois sur place, quand on est au cœur de l’effort ! D’abord, les alizés sont forts, surtout en janvier-février, et peuvent s’accélérer dans les passes entres les îles. La houle est alors importante, les vagues peuvent se lever, même pour une navigation de quelques milles, ça peut bien secouer !

D’autre part, l’orientation du vent est parfois serrée, on ne peut pas éviter le près pour remonter du sud au nord les Petites Antilles. Puis, c’est le courant dominant d’est qui rend difficile le cap à tenir, augmentant les virements de bords. Enfin, comme si cela ne suffisait pas, on n’est jamais à l’abri d’un grain, même en saison sèche. Le ciel devient gris, voire noir, les nuages s’accumulent, le vent forcit, la pluie tombe si drue qu’on ne peut presque plus ouvrir les yeux. Mieux vaut avoir anticiper sur son jeu de voiles !

  • Approvisionnement en nourriture parfois limité

Les courses en produit frais ou secs sont très variables entre les îles. La plupart du temps, on arrive à trouver des fruits et légumes sans trop de souci. La viande, quand il y en a, est congelée, il faut avoir confiance dans la chaîne du froid… Mais pour le reste ! C’est bien de pouvoir s’accoutumer à la culture locale mais de temps à autres, la cuisine française nous manque. Dur de s’habituer au début ! Même si on était déjà passé par le Cap-Vert…

On attendait donc avec impatience les îles françaises pour retrouver nos produits favoris. Quel bonheur de pouvoir racheter fromage, vin et chocolat à foison ! Les prix sont plus élevés certes, mais mieux vaut faire des réserves pour les gourmands !

  • Sargasses, un fléau pour toutes les Caraïbes

Maudites algues brunes ! Nous les avions vues dès notre traversée de l’Atlantique. Elles flottaient, dérivant à la surface de l’océan. Elles s’échouent ensuite sur les nombreuses côtes à l’ouest, dont évidemment les îles des Petites Antilles, tandis que la mer se pare partout de ces longues traînées brunes. Aucune n’est épargnée, la plupart des plages et rivages des côtes au vent sont touchés. Nocives pour l’environnement, pour la santé, elles seraient en plus difficile à détruire car pleines de métaux lourds. Et quand elles se décomposent, c’est une odeur insoutenable qui envahit la plage ou le port infecté !

En voilier, nous sommes peu touchés, souvent mouillés à l’abri des côtes sous le vent. On évite juste de se baigner quand il y a trop d’algues qui flottent. C’est notre pêche à la traîne qui n’aura pas était fructueuse, car les algues se prennent constamment dans la ligne.

Les plus belles plages où nous avons foulé le sable

Ah les plages ! Qui n’aime pas ça ? C’est un peu l’emblème des lieux tropicaux et des cartes postales ! Pour tout avouer, on devient un peu exigeants sur notre voilier. On préfère se baigner depuis le bateau, éviter le sable qui colle, la chaleur en plein soleil, la promiscuité avec les autres touristes…

Mais la plage reste malgré tout notre paysage coup de cœur, ce qui donne le ton à un mouillage, ce qui ajoute du charme à un rivage ! Et quand on trouve sa plage de rêve, on a l’impression de n’avoir besoin de rien d’autre pour être comblé… Alors on vous fait part des plages les plus magnifiques que nous avons eu la chance d’arpenter sur l’arc antillais, du sud au nord !

Anaïs sur la plage de Pompierre sur Terre de Haut aux Saintes.

  • Englishman’s Bay, au nord de Tobago

Au fond d’une crique à la végétation dense, une très belle plage remplie de palmiers où déferlent les vagues. On peut mouiller juste devant, non loin du rivage où la profondeur descend rapidement. Nous étions le seul bateau et la plage reste calme malgré les touristes en journée venus des alentours.

  • Salt Whistle Bay, au nord de Mayreau dans l’archipel des Grenadines

On entre dans le minuscule mouillage au nord-ouest et la plage qui le borde, en arc de cercle, est vraiment très jolie, avec ses cocotiers et ses petits bars typiques. On peut même traverser la pointe pour se retrouver de l’autre côté, au nord de l’île. Seul bémol, le mouillage en lui-même peut être très rouleur, la houle arrivant à se faufiler. Il est également plutôt étroit, avec de nombreux catamarans sur bouées.

  • Anse Michel, sur la côte Atlantique de Martinique

Accessible en voiture, c’est un très bel endroit propice pour la détente à l’ombre de cocotiers. La baie est protégée par une barrière de corail. Certains paressent sur le sable ou dans l’eau tandis que d’autres font du kitesurf. Attention par contre aux sargasses qui peuvent de temps en temps gâcher le paysage !

  • Anse de Pompierre, sur l’île de Terre-de-Haut aux Saintes

Accessible à pied depuis le village principal des Saintes. Une grande plage de sable doré, avec cocotiers, au fond d’une baie encastrée où la houle de l’océan ne peut rentrer et où il fait bon se baigner. De là, on peut monter la colline à droite, en longeant d’abord la côte le long de la falaise. En se frayant un chemin sur le sentier balisé, à travers les arbustes, on obtient un magnifique point de vue sur la baie de Pompierre ou en continuant un peu, sur la plage sauvage de Grand Anse.

  • Deep Bay, au nord-ouest d’Antigua

Une belle petite baie, bien à l’abri. On peut plonger sur une épave de bateau en bois à l’entrée ou encore monter au petit fort pour profiter d’un très beau panorama. Quelques touristes sont débarqués sur des gros catamarans en journée mais l’endroit reste malgré tout très calme.

 

Plongées (snorkeling et diving) à ne pas manquer

Et sous l’eau, ça donne quoi les Petites Antilles ? Eh bien comme si on mettait la tête dans un véritable aquarium ! Bien sûr, tous les spots de plongées ne se valent pas, en fonction des îles et des mouillages, souvent en rapport avec la pêche. Les réserves naturelles protégées sont évidemment les lieux les plus propices pour partir à la rencontre de la faune et de la flore sous-marine corallienne !

Nous avons notre niveau 2 en plongée avec bouteilles et nous avons eu la chance d’en faire quelques-unes sur l’arc antillais. C’est vraiment inoubliable ! Mais ça reste un sacré budget. Heureusement, pas besoin de descendre très profond pour voir de magnifiques coraux, poissons et autres animaux dans leur habitat naturel ! On peut donc très bien tout admirer en snorkeling (palmes, masque, tuba).

On vous partage donc nos 4 spots préférés à travers les Petites Antilles !

Tortue sortant de l'eau aux Tobago Cays.

  1. Près de Little Tobago, en face de Speyside, à Tobago, où nous avons fait deux très belles plongées en bouteilles sur des jardins de coraux luxuriant. Notre première vraie rencontre avec le milieu sous-marin des Tropiques nous a en a mis plein la vue. On a vu ce qui serait le plus gros cerveau de corail des Petites Antilles ! Et nos premières tortues:)

  2. Entre les îlots des Tobago Cays, où l’on peut nager avec les tortues juste à côté du bateau. On peut les approcher délicatement pendant qu’elles broutent l’herbe au fond, elles ne sont pas farouches. C’est un réel plaisir, sans trop les embêter non plus bien sûr ! Sinon, on peut aller amarrer son annexe sur une bouée auprès de la barrière de corail et faire du snorkeling dans 1 à 2 m d’eau, avec cette fois-ci plein de beaux poissons ! Attention au courant qui peut être fort à cet endroit…

  3. Autour du rocher du Diamant, en Martinique, où nous avons plongé en bouteilles à travers une superbe faille sous-marine. L’expérience était saisissante ! La houle en surface venait frapper les parois et l’onde se répartissait en profondeur avec un « boum » impressionnant, nous faisait vibrer sous l’eau. Puis, nous avons pu partir à la recherche d’énormes tortues majestueuses, un peu trop habituées aux plongeurs dans les parages mais donc faciles à observer. Espérons qu’elles ne se sentaient pas trop dérangées car nous étions nombreux !

  4. Dans la Réserve Cousteau, à Malendure en Guadeloupe, où nous avons fait du snorkeling autour des îlets Pigeon. On peut se rendre en annexe près des îlets, où des bouées sont mises à disposition. Il y a une belle diversité d’énormes poissons ! Perroquets multicolores, balistes noires, orphies, carangues, poissons-coffres, poissons-papillons… Sans oublier les tortues !

Je pense que vous aurez remarqué que les tortues font partie de nos animaux préférés maintenant;) On ne s’en lasse jamais d’en croiser !

Randonnées et immersions au cœur de la nature

La forêt tropicale était pour nous un des autres attraits des Antilles, en dehors des plages et de la mer turquoise. S’immiscer dans la jungle, partir à la découverte de la faune et la flore, s’enfoncer au cœur de la forêt humide… Il y a de nombreux lieux incontournables où il fait bon de pouvoir se mettre à l’ombre de la végétation dense, pour une pause hors du temps, en communion avec la nature.

Alors voici quelques endroits que vous ne regretterez pas d’avoir arpenté !

Bassin de la 3ème chute du Carbet en Guadeloupe.

  • Pour une vue incroyable sur Les Saintes…

…montez photographier un coucher de soleil en haut du Chameau ! Le plus haut sommet de l’archipel, 300 m de dénivelé, situé sur Terre-de-Haut, est facile d’accès. Soit par la route depuis le village, soit par un sentier dans la végétation sèche qui part derrière les hôtels de la baie du Pain de Sucre. On obtient là-haut une vue imprenable sur les différentes îles et le coucher du soleil y est tout simplement magique !

Randonnée facile mais plutôt longue par la route qui serpente, rapide mais abrupte par le sentier.

  • Pour un panorama splendide sur l’océan Atlantique…

…Randonnez sur la côte est de la Martinique ! Autour de la pointe du Vauclin, sur la presqu’île de la Caravelle ou encore sur le sentier de la Trace des Caps au sud, la vue et les chemins sont toujours magnifiques. Les plages se succèdent, on peut découvrir la mangrove ou la végétation sèche caractéristique de cette côte au vent, admirer les vagues et la houle au loin de l’océan.

De nombreux chemins balisés longent la côte Atlantique de l’île, plus ou moins longs, mais généralement avec peu de dénivelé.

  • Pour marcher le long de falaises…

…Grimpez sur celles de la pointe de Freeman’s Bay, à English Harbour, à Antigua ! Non seulement vous pourrez profiter de la vue superbe sur la mer, en slalomant entre les cactus, mais aussi vous immerger dans l’Histoire. Car vous êtes dans le parc national de Nelson’s Dockyard, là où l’amiral Nelson aurait vécu quelques années. De nombreux bâtiments de l’époque ont été restaurés. Si vous êtes à la bonne période, du haut des falaises, vous pourrez admirer de loin les immenses voiliers paradant pour la Yacht Classic Regatta ou la Antigua Sailing Week !

Plusieurs trails partent de Freeman’s Bay, bien indiqués et balisés, pour visiter les alentours.

  • Pour apercevoir toutes les îles de la Guadeloupe en même temps…

…Marchez jusqu’à la pointe des Châteaux ! C’est l’extrémité est de Grande-Terre en Guadeloupe. En montant au sommet, on a une vue surprenante et très belle sur les rochers blancs immaculés de la pointe ainsi que sur toutes les îles de la Guadeloupe : Grande-Terre dans son ensemble, Basse-Terre au loin, l’archipel des Saintes, la Désirade, Marie-Galante et même Petite-Terre !

  • Pour se perdre dans la forêt tropicale…

…Plongez au cœur de Basse-Terre en Guadeloupe ! Il y a des randonnées partout sur l’île. Que ce soit pour monter au sommet du volcan de La Soufrière, partir à la recherche des cascades, se détendre dans les bains chauds, marcher dans les rivières, etc., il y en a pour tous les goûts ! Notre randonnée préférée fut celle menant à la 3ème Chute du Carbet. On peut se baigner sous l’impressionnante cascade, dans l’eau fraîche ! Et pourquoi pas après aller se réchauffer dans les bains chauds situés juste avant la 2nde Chute du Carbet ?

 

Sites remarquables à visiter

Bon, il y a la plage paradisiaque, les fonds sous-marins colorés, la forêt luxuriante, mais ce n’est pas tout ! Il y a d’autres types de sites emblématiques qu’on ne peut vraiment pas manquer pour s’imprégner au mieux de la culture et de l’histoire antillaise !

Voici ceux que nous avons eu la chance d’explorer et que nous vous conseillons, du sud au nord.

  • Goûter au chocolat fabriqué dans la Chocolate Factory Jouvay.

Il était impensable de quitter l’île de Grenade sans aller visiter la chocolaterie ! Humm, on est tout de suite immergé parmi l’odeur forte et amer de cacao, on est curieux de comprendre les étapes de fabrication et surtout, on a hâte de pouvoir déguster (encore et encore!) le bon chocolat qui en résulte. 99 %, 80 %, 60 %, parsemé de pépites de cacao, parfumé au gingembre ou à la muscade, c’est un vrai régal !

Nous avons fait un tour organisé de l’île de Grenade, le tarif de la chocolaterie était compris dans ce tour, nous ne savons pas le prix indépendamment.

  • Découvrir les secrets de la fabrication du rhum (et son goût) dans différentes distilleries.

Nous avons pu visiter Rivers Antoine à Grenade(un peu trop fort ce rhum là!), Trois Rivières et Depaz en Martinique, Père Labat et Bielle sur Marie Galante ainsi que Damoiseau en Guadeloupe. Cette immersion dans le travail de la canne à sucre avec ses senteurs et les dégustations des différents types de rhum (blanc, ambré et vieux) vous font toujours voyager.

La grande majorité des visites de distillerie et dégustations sont gratuites.

  • Se prendre pour des pirates sur l’île de Petit Tabac, aux Tobago Cays.

En vrai fan des films Pirates des Caraïbes, il nous fallait absolument faire un stop sur l’île excentrée de Petit Tabac, dans l’archipel des Grenadines. Au large des Tobago Cays, derrière une seconde barrière de corail, mieux vaut y mouiller seulement de jour. Mais le détour en vaut la peine ! On retrouve le lieu de tournage de l’une des scènes du premier film, où Elisabeth et Jack Sparrow sont abandonnés sur une île déserte, à boire du rhum. On a adoré faire le tour de ce petit îlot !

  • Se promener dans la magnifique végétation du Jardin de Balata.

C’est un jardin exotique situé en Martinique, au nord de Fort-de-France. La visite se fait le long d’un petit sentier à travers les arbres, les palmiers, les cactus et les fleurs. Vraiment très poétique et très bien agencé, on y apprend plein de choses sur la flore tropicale.

L’entrée coûte 13,5€.

  • Déambuler dans le Fort Shirley restauré à Portsmouth.

Ce lieu imposant, au nord de la Dominique, est chargé d’histoire, dont celle de la fameuse bataille navale des Saintes entre la France et l’Angleterre (où la France avait perdu). Le fort, peu endommagé suite au cyclone Maria, se trouve au bout de la pointe qui ferme la baie de Portsmouth. Le parc autour a été remis en état et c’est une vue magnifique qui s’offre ainsi sur le mouillage.

L’accès au site coûte 5$US.

  • Visiter le Fort Napoléon aux Saintes.

Au sommet d’une des collines de Terre-de-Haut, ce fort vauban domine la baie des Saintes, propice pour y conter l’histoire de l’archipel, sa culture, ses coutumes et sa grande bataille navale, la même évidemment que celle exposée au Fort Shirley. Ne pas hésiter à suivre un guide à l’intérieur des salles du fort, c’est très intéressant !

L’entrée est de 5€.

  • Jouer à cache-cache dans les galeries et dédales entre les roches de The Baths.

Sur la côte sud-ouest de l’île de Virgin Gorda, on trouve le mouillage de The Baths, l’un des lieux les plus connus des BVI. C’est un amoncellement d’énormes blocs de granit posés sur la plage, formant des couloirs où on peut déambuler, bien à l’ombre du soleil. Parfois, il faut passer dans l’eau, parfois dessous. C’est un endroit étonnant et amusant, surtout très beau avec ses criques de sable blanc et d’eau turquoise !

 

Escales décevantes

Parfois, on a moins de chance. Parfois, la découverte d’une destination n’est pas à la hauteur de sa réputation. Évidemment, tout ne peut pas aller toujours pour le mieux lors d’un périple si long, avec autant d’escales différentes. C’est pourquoi on vous explique ici quelles îles des Petites Antilles ont été pour nous décevantes. Les trois d’ailleurs à cause du mauvais temps ! Ouragan, grain passager, vent trop fort… Comme quoi la météo joue énormément sur l’appréciation qu’on peut avoir d’un lieu !

La Dominique et les dommages de Maria

On était très impatient de visiter cette île, réputée pour sa végétation luxuriante et ses nombreuses randonnées. Nous avions entendu tellement de témoignages ! Malheureusement, ce n’était pas la bonne année pour y profiter de la nature… A cause de l’ouragan Maria, survenu en septembre 2017, l’île toute entière a été ravagée, les habitations, les arbres, les routes, etc. Les habitants sont tous très motivés, à l’œuvre pour reconstruire leurs maisons et le cœur des villes. Seulement, les arbres ne sont plus que troncs, les cascades sont nues au milieu des roches, les randonnées se font parmi les souches. Néanmoins, les sentiers sont de nouveau accessibles, les locaux ayant pris du temps pour remettre en état les sites touristiques. Mais c’est la nature qui ne s’en est pas encore remise…

Nous avons également eu peu de chance du côté de la météo! Pluie très abondante et 3 jours de vent d’ouest lors de notre séjour à Portsmouth (où sont les alizés ?) menant à une forte houle très désagréable. Bref, c’était une mauvaise conjoncture des éléments. Nous aimerions y revenir dans quelques années, pour nous refaire un avis et pouvoir pleinement profiter de ce que l’île a à offrir.

Saint Barthélémy, ses mouillages réduits et le mauvais temps

La minuscule île chic et chère de Saint Barth nous a déçu d’abord d’un point de vue « croisière ». Contrairement à ce que nous avions vu avant de partir, la plupart des mouillages sont désormais interdits car l’île toute entière est maintenant une réserve protégée. Du coup, on se sent un peu exclu lorsqu’on arrive en bateau. Comme si en tant que plaisancier lambda (sans yacht de luxe donc), nous n’étions pas le bienvenu. Devant Gustavia (le seul mouillage permettant un accès à terre), c’est d’ailleurs payant (et exorbitant, il nous demandait 9€ par nuit) même sur son ancre ! La baie est pourtant très mal protégée, c’est rouleur et sans aucun intérêt.

La météo a en plus véritablement joué contre nous, avec de fortes pluies pendant plusieurs jours. Nous n’avons donc pas pu aller visiter l’île par la terre en louant un véhicule. Car c’est surtout pour ses belles plages qu’elle est intéressante !

Anegada et son mouillage peu protégé

L’île d’Anegada, la plus au nord des BVI, n’a pas non plus répondu à nos attentes. Annoncé comme l’un des plus beaux de l’archipel, le mouillage de Setting Point dans le lagon est assez peu protégé de la houle et du vent. Il était donc très inconfortable avec 20 nœuds orienté est-sud-est ! Nous qui rêvions de kite là-bas, nous avons été déçu aussi par la plage, déjà encombrée de déchets et trop à l’abri du vent. Dur de décoller l’aile depuis le rivage alors que les rafales soufflaient ensuite un peu plus loin, guère agréables non plus. On a entendu par contre que kiter au nord de l’île, en louant une voiture pour s’y rendre, était beaucoup mieux ! Et que le snorkeling était superbe sur les coraux mais c’était trop loin en annexe pour nous…

Les spots de kitesurf où nous avons pu pratiquer

C’est aux Petites Antilles que Damien a pu ressortir pour la première fois ses ailes de kitesurf. Eh oui, malgré nos escales aux Canaries et au Cap-Vert, ce n’était jamais propice pour s’y remettre à ce moment-là, mauvaises conditions ou flemme tout simplement.

Pour info, il faut savoir qu’il en avait déjà fait pas mal de fois en France. Il savait déjà bien les bases, testant même les sauts maintenant! Quant à moi, j’étais débutante, avec seulement quelques essais en Méditerranée, peu concluants. J’ai repris sous les conseils patients de Damien, à Mayreau puis à Antigua et aux BVI, où ma pratique s’est bien améliorée:)

Voici donc les différents spots que nous avons pu tester sur notre chemin, de Tobago aux BVI.

Damien tente un saut en kite à Barbuda.

  • Pigeon Point, à Tobago

L’accès par la route est payant (plage privée). Mais on peut y arriver en annexe depuis le mouillage de Store Bay et éviter ainsi de payer. Touché par les alizés, c’est un spot onshore ou side pas trop fréquenté, on peut naviguer côté baie fermée ou aller vers le récif pour être dans les vagues. Propice aux débutants ! La plage est large et la zone de décollage bien délimitée. Il y a sinon un bar-restaurant sur la plage à côté qui pourra vous occuper en cas de pause.

  • Clifton à Union, dans l’archipel des Grenadines

L’accès à la zone de décollage est payante (10$EC pour la journée). Spot side, complètement flat dans peu d’eau (parfois très peu et on se râpe les fesses sur les récifs si on tombe !). On navigue entre la barrière de corail et la zone de mouillage, certains téméraires pourront s’amuser à sortir du lagon pour aller kiter en eau libre. Les alizés soufflent bien ici, c’est assez encombré tout de même et peu pratique pour les débutants (voiliers sur bouées juste derrière). Mais des cours sont proposés par l’école voisine.

  • Salt Whistle Bay à Mayreau, dans l’archipel des Grenadines

Il suffit de traverser le petit isthme de sable depuis le mouillage pour arriver sur la zone de kitesurf. Le spot est onshore, soumis aux alizés, partagé en deux : une zone flat et une autre où de belles vagues déferlent. C’est un bon endroit pour les sauts ou pour s’amuser dans les remous. Les débutants pourront s’y exercer.

  • Lagon des Tobago Cays, dans l’archipel des Grenadines

La zone de décollage se situe sur la langue de sable de l’îlot de Baradal, par contre il faut assez vite se dégager la zone de baignade. S’il n’y a pas trop de bateaux au mouillage, on peut tenter de débuter ici avec l’annexe en surveillance. Le spot est soumis aux alizés. On peut naviguer onshore, side ou même offshore et se promener autour des îlots. C’est un endroit magnifique, peu encombré de kitesurfeurs, mais plutôt d’autres voiliers.

  • Anse Michel, côte sud-Atlantique de Martinique

Le spot est accessible en voiture. La zone est flat car protégée par une barrière de corail, onshore ou side-on, soumise aux alizés. Assez fréquenté, mais vaut vraiment le coup, même pour débuter. Ceux qui ne naviguent pas pourront profiter de la plage agréable.

  • Pointe du Bout, en Martinique

On peut mouiller directement sur le spot, au nord de la Pointe du Bout, mais il n’est guère protégé. Si vous mouillez à l’anse Mitan, vous pourrez accéder au spot en marchant par la route. Il faut rentrer dans l’hôtel au bout de la pointe pour rejoindre l’école de kite, qui dispose d’un ponton pour gréer. On vous aide même à décoller l’aile ! Le départ se fait en nage tractée pour s’écarter du ponton. Spot onshore soumis à des grains qui font varier en force et en direction le vent. Peu fréquentée, la zone de navigation est vaste. Bon spot mais départ et atterrissage délicat, les débutants devrons prendre un cours ou voir avec le club.

  • Green Island, à Antigua

Protégé par une barrière de corail, le spot est assez plat, onshore, side ou side-off suivant son départ. La baie est très vaste et permet de bon downwind si vous avez une annexe pour vous remonter, c’est idéal pour débuter ! La petite plage pour le décollage possède quelques bancs sous des toits pour patienter ou regarder vos amis kiteurs. Des bateaux sur bouées parsèment la zone de navigation mais ce n’est pas trop dense et le mouillage reste très agréable.

  • Cocoa Point, à Barbuda

Comme l’hôtel qui privatisait la plage a été détruit par l’ouragan Irma, on peut accéder à l’extrémité sud de Cocoa Point. Le spot est offshore et parfaitement flat, parfait pour le freestyle et faire de belles photos. La plage étant un peu arrondie, ce n’est pas trop difficile de remonter à l’une ou l’autre des extrémités. C’est préférable d’avoir une surveillance avec une annexe, notamment pour les débutants. Quelques récifs affleurants sont présents par endroit.

  • Le lagon de Saint Martin

Une zone de décollage est possible sur la plage à côté de l’école de kitesurf B52 (allez le voir, le gérant est super sympa). La zone étant assez déventée, il vaut mieux partir en nage tractée. On navigue ensuite au milieu du lagon. Le vent est assez changeant et descend en rafales dans le lagon, sans doute plus stable quand orienté plus sud-est. Le spot n’est pas top pour du twintip, en revanche c’est idéal pour le foil. C’est d’ailleurs la spécialité de l’école alors si vous êtes dans le coin pour un moment, profitez-en pour vous initier !

  • Anegada aux BVI

Je pensais pouvoir décoller de la plage de Pomato Point, mais même par vent de sud-est, elle reste déventée. Départ en nage tractée du coup. On peut ensuite naviguer dans le lagon mais le vent soufflait trop en rafales pour que ce soit agréable.

  • Sandy Spit aux BVI

Décollage sur le petit îlot de sable de Sandy Spit. On navigue soit dans le canal entre celui-ci et l’îlot voisin de Sandy Island en side dans un peu de vagues, soit en offshore sous l’îlot sur du flat. Les alizés sont assez bien canalisés, une belle houle se forme proche des récifs et déroule en approchant de l’îlot. Bon spot, dans un paysage très sympa.

 

Zones techniques dans l’arc antillais

Quelles sont les grosses zones techniques, propices aux travaux et achats pour les bateaux, que nous avons pu croiser le long des Petites Antilles ?

Grenade : Prickly Bay et Saint Georges

Vous trouverez tout l’équipement que vous voulez grâce aux shipchandlers Island Water World et Budget Marine. Il y a également tous les corps de métiers ainsi que des grands magasins de bricolage tel que ACE. Tous les constructeurs de moteur sont présents avec des tarifs plus intéressants que l’Europe. Surtout, l’achat de hors-bord 2 temps est autorisé, contrairement à la France. Beaucoup de chantiers de mise au sec entreposent un nombre impressionnant de voiliers, l’île étant normalement hors zone cyclonique. Grenade est donc une escale technique intéressante financièrement mais il faut tout convertir en unités de mesure anglaises !

Martinique : Le Marin

Tout ici peut être réparé, installé et bricolé. Les chantiers et ships sont répartis sur deux zones, celle du carénage et celle de la marina. Il est plus rapide de rejoindre ces deux endroits en annexe. Ce sont les prix français par contre voire un peu plus cher. Si vous avez besoin d’un grand magasin de bricolage, il vous faut une voiture car ils sont plus proches de Fort de France.

Guadeloupe : Marina de Pointe-à-Pitre et Jarry

On trouve quelque ships et chantiers sur le port. Mais vous trouverez tout ce que vous voulez dans une des plus grandes zones commerciales de France, à Jarry. Les prix sont un peu plus chers qu’en France. Vous aurez besoin d’une voiture et de courage pour aller là dedans !

Saint Martin, côté français ou néerlandais

Suivant le cours du dollar (mais il faut avoir du liquide), il peut être intéressant d’aller côté Sint Maarten (il y a plus de chantiers, gréeurs…). Il y a des Island Water World des deux côtés et un énorme Budget Marine côté néerlandais. On trouve tout ce que l’on veut, les prix sont un peu plus intéressants qu’en France métropolitaine sur certains matériels, surtout américains. Si on mouille dans le lagon, on peut facilement accéder aux deux côtés en annexe.

 

Si c’était à refaire …
Nous le referions sans hésiter !

 

Il nous reste encore des mouillages à découvrir le long des Petites Antilles, des îles à arpenter plus en profondeur et d’autres chances à donner à certaines… On reviendra certainement un jour !

Et vous, qu’avez-vous préféré aux Petites Antilles ? Quelles sont les mouillages et escales que nous pourrions avoir manqué ? Il y en a certainement et nous serions ravis d’avoir plus d’avis !

10 commentaires

  1. Bonjour Anaïs & Damien. Je viens de découvrir votre magnifique site, super bien documenté.
    Nous envisageons( ma femme et moi), pour la retraite, de partir en Guadeloupe (projet de longue date), j’y ai mon frère depuis 25 ans.
    Acheter un catamaran sur la côte atlantique, louer les services d’un skipper, pour qu’il m’apprenne à naviguer durant la traversée, et une fois là bas, naviguer d’îles en îles pour faire tout l’arc antillais. Direz-vous que je suis un peu casse coup, d’apprendre la navigation à 60 ans, et pouvez- vous évaluer le budget qu’il vous a fallu pour votre périple ?
    Un grand merci pour ce superbe docu. et votre joie de vivre communicative.

  2. Bonjour.
    Quel beau voyage.
    J’ai une petite question. Votre bateau a un tirant d’eau de combien. Es ce qu’un tirant d’eau de 1,50 m est acceptable. Pour naviguer aux Antilles et plus si les finances me le permette.
    Merci et bonne journée.

    1. Bonjour,
      Nous avons navigué avec un tirant d’eau de 1,65m de tirant d’eau, ça n’a jamais été un souci, surtout aux petites Antilles où les mouillages sont faciles.
      Pas de problème même avec plus de tirant d’eau.
      Aux Bahamas, on a pu également passer presque partout !

  3. Bonjour,
    un grand bravo à vous pour vos tribulations, c’est impressionnant !
    Pourriez-vous nous donner un conseil ?
    Pour une croisière tranquille de 3 mois en famille de mi-janvier à mi-avril 2020 au départ du Marin (Martinique), nous conseillez-vous plutôt les îles au sud des Antilles françaises (jusqu’aux Grenadines), ou plutôt celles au nord de la Guadeloupe ? Et lesquelles en priorité ? Nous supposons qu’il serait ambitieux de vouloir faire tout le tour en 3 mois lorsque nous voyons que vous avez mis 6 mois à tout remonter alors que vous êtes des navigateurs chevronnés !
    Merci d’avance pour vos conseils !!! Et bon vent !

    1. Bonjour,
      J’aurais une préférence pour les îles du sud en 3 mois vous aurez bien le temps de profiter des grenadines et autres joyaux !
      Mais tout vaux le coup.
      Bonne navigation !

      Damien et Anaïs

  4. Très beau récit de voyage.
    Je suis une amoureuses des iles antillaises. Nous avons fait la Guadeloupe et la Martinique et je dois avouer que les « croisières catamarans dans les iles grenadines » me font de l’oeil… Cet article ne fait que confirmer mes goûts !
    Bon périple à vous !

    1. Merci beaucoup ! Oui c’est vraiment magnifique toutes ces îles, les Grenadines surtout est vraiment un archipel à ne pas manquer ! Bonne future croisière 😉

    1. Merci ! On espère bien distiller quelques conseils qui peuvent être utiles 🙂

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